En ce jour où plusieurs jeunes personnes sont entre la vie et la mort suite aux violences policières à Ste Soline lors des Soulèvements de la terre et où le pape François a été hospitalisé, nous vous proposons d’adopter la RADICALITÉ DE LA PRIÈRE, ce soir à 19h et dans les jours qui viennent.
Dieu Tout-Puissant
qui es présent dans tout l’univers et dans la plus petite de tes créatures, Toi qui entoures de ta tendresse tout ce qui existe, répands sur nous la force de ton amour pour que nous protégions la vie et la beauté. Inonde-nous de paix, pour que nous vivions comme frères et sœurs sans causer de dommages à personne.
Ô Dieu des pauvres, aide-nous à secourir les abandonnés et les oubliés de cette terre qui valent tant à tes yeux. Guéris nos vies, pour que nous soyons des protecteurs du monde et non des prédateurs, pour que nous semions la beauté et non la pollution ni la destruction. Touche les cœurs de ceux qui cherchent seulement des profits aux dépens de la terre et des pauvres.
Apprends-nous à découvrir la valeur de chaque chose, à contempler, émerveillés, à reconnaître que nous sommes profondément unis à toutes les créatures sur notre chemin vers ta lumière infinie. Merci parce que tu es avec nous tous les jours. Soutiens-nous, nous t’en prions, dans notre lutte pour la justice, l’amour et la paix.
extraite de l’Encyclique Laudato Si’, Pape François
François, frère universel et gui de paix en tout temps
« Fraternité » et « Pauvreté ». Deux mots clés pour entendre le message et le charisme de François d’Assise en parfait écho à la douceur-humilité du cœur de Jésus (Mt 11, 29). Deux mots clés pour comprendre sa joie au service de la paix jusqu’à parler au sultan Malik al-Kamil en pleine guerre d’hégémonies religieuses (1219). La joie de sa constance évangélique, François la tenait du libre dessaisissement de lui-même au « Très Haut, tout puissant et bon Seigneur ». Ne rien retenir pour soi fut le secret de sa vision d’empathie universelle et sa force à aimer tout créature jusqu’au tréfonds de lui-même. Ainsi recommandait-il à ses compagnons de « ne garder pour eux rien d’eux-mêmes, afin qu’ils soient reçus tout entiers par Celui qui se donne à eux tout entier ». Mystique évangélique la plus dépouillée merveilleusement unie à la mystique cosmique la plus joyeuse, sens du détachement spirituel et communion profonde à toute créature qui peuple la Terre. François, plus que jamais en notre siècle bouleversé, est humble guide sur la voie de la réconciliation planétaire pour l’émergence d’un monde autre, soutenable et désirable pour tous.
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Très haut et doux Seigneur, Toi qui irradie de ta bonté tout ce qui vit et respire,
Toi qui t’es fait « très bas » en épousant notre condition de terriens,
maintient nos âmes ouvertes au rayonnement universel de ton être.
Garde nous de toute crainte et de tout repliement.
Donne-nous l’humble force d’accomplir la mission de protéger,
de garder et de cultiver la beauté de la Terre que tes mains ont créée
pour en faire le Jardin où « tout ensemble ne font qu’un »,
A l’occasion du carême, cette année, Chrétiens unis pour la terre propose une démarche de conversion écologique centrée sur la non-violence. Parfois la non-violence est réduite à l’absence de guerre ou de conflit ouvert, au mieux elle est considérée comme un mode de relation exclusivement vis-à-vis des être humains que nous côtoyons. Et si nous adoptions résolument cette approche avec l’ensemble de la création ?
Chaque semaine de carême, retrouvez ici et sur Facebook une méditation issue d’un responsable chrétien sur 7 pistes de non-violence.
La première, ci-dessous, concerne la NON-VIOLENCE DE L’ARGENT, suivrons, la non-violence chez François d’Assise, la non-violence et l’agriculture, non-violence et justice en Amérique du Sud, la non-violence chez Jacques Ellul, la non-violence dans l’activisme climatique, enfin non-violence et désarmement nucléaire.
Mercredi des Cendres : Post fait par Rinah , chargée de campagne du Mouvement Laudato Si’
Parce qu’ils s’inscrivent dans la chaîne d’une violence dévastatrice infligée au vivant dans les pays en voie de développement, épargnes et investissements dans les énergies fossiles ne sont plus tenables. Cet argent “brun” cautionne l’hégémonie néocoloniale en finançant les forages de gaz et de pétrole des majors occidentaux et asiatiques au détriment des populations locales et de la biodiversité de leurs territoires. Que notre carême soit l’occasion d’orienter résolument nos actes vers la douceur du soin porté à notre terre et à la paix mondiale.
Laudato Si’ se vit en actes concrets et courageux. Dans son Encyclique Laudato Si’, le Pape François appelle à abandonner sans retard les énergies fossiles (§165) ; il déclare que désinvestir des énergies fossiles est un impératif moral, et contribue à la sauvegarde de notre maison commune.
Faisons-nous attention à notre épargne et à son utilisation ? S’intéresser à notre épargne est un moyen d’éviter de soutenir les pratiques responsables de la destruction de notre planète. L’extraction et la production de combustibles fossiles nourrissent les Etats violents et prédateurs. Désinvestir des énergies fossiles, c’est retirer les placements impliqués dans des projets de combustible fossile. Désinvestir des énergies fossiles, c’est aussi mettre en pratique « un regard différent, une pensée, une politique, un programme éducatif, un style de vie et une spiritualité qui constitueraient une résistance face à l’avancée du paradigme technocratique » (§111)
Les institutions religieuses représentent plus de 35% des organismes qui ont déjà désinvesti. Rejoignez le Mouvement Laudato Si’ dans l’annonce mondial pour le désinvestissement le 20 avril 2023.
« Cher Dieu, notre Père et Créateur, Tu nous as créé à ton image, nous existons par Ton Amour. Nous existons pour être des gardiens de la Création. Eclaire-nous, donne-nous l’humilité de dire : nous avons péché contre Toi, nos prochains, donne-nous la force de nous relever et de Te dire aujourd’hui « nous choisissons la Vie » (Deut 30, 19). Guéris nos vies, pour que nous soyons des protecteurs du monde et non des prédateurs, pour que nous semions la beauté et non la pollution ni la violence, ni la destruction. Amen»
Après quelques années de rencontres en ligne pour cause de pandémie, le moment est venu de célébrer dans la joie de ce que nous avons accompli (avec des moyens minuscules), de faire le point sur un contexte fortement modifié, de penser notre avenir et ce que nous apportons et apporterons à l’avancée de l’écologie chez les chrétiens de toutes dénominations (rappelons que CUT est oecuménique depuis sa fondation et toute première action : le Jeûne pour la terre de 2012 pendant le Sommet de terre+20 de Rio).
Ce sera l’occasion de revenir sur de beaux succès :
la lettre « Maison commune » qui nourrit tous les mois depuis 9 ans plus de 1000 curieux en rendez-vous, colloques, lectures, portraits et appels à mobilisation…
le Carême pour la terre annuel, le Jeûne pour le climat dans des dizaines de villes en 2014-2015, les Prières pour la terre mensuelles à St Merry, les Assises chrétiennes de l’écologie, qui ont posé des bases d’explorations et d’échanges qui ont beaucoup aidé au succès du label Eglise verte ou des premiers référents diocésains à l’écologie.
la participation durable aux mobilisations climats, qui ont permis une participation visible (et appréciée) de chrétiens à de nombreuses marches et rassemblements, proposant banderoles, échanges et parfois même méditations
l’offrande d’outils précieux d’éco-spiritualité, tels les Veillées pour la terre ou la Balade ecospirituelle, qui rencontre un succès sans cesse croissant
des tribunes qui unissent de grandes voies chrétiennes pour appeler à ce qui est important : le désinvestissement des énergies fossiles, le soutien des jeunes militants climat et des milieux populaires, le soutien des expérimentation innovantes dans l’Eglise… et parfois pour exprimer de « saintes colères » lorsque des conférences de carême bafouent l’écologie, que certains s’approprient (en la déviant) la notion d’écologie intégrale ou qu’un groupe milliardaire (qui proclame son christianisme) émet 10% du CO2 en France ou qu’un autre groupe programme une bombe climatique en Afrique de l’Est
Désirant rester fidèles à notre tradition d’être « le poil à gratter » des organisation ecclésiales, nous prendrons un temps dans ce week-end pour relire notre bilan et lancer des perspectives.
Mardi 24 mai 2022 à la chapelle Notre-Dame-des-Anges
104 rue de Vaugirard – Paris 6ème (M° St Placide)
Nous en parlions dans la dernière lettre Maison commune : le méga-projet pétrolier EACOP en Ouganda et en Tanzanie menace de déplacer plus de 100 000 personnes et de mettre en danger la faune et la flore locales.
A l’heure où tout doit être fait pour tourner la page des énergies fossiles, TotalEnergies doit absolument renoncer à cette bombe climatique.
Le Vatican s’est exprimé clairement sur la nécessaire sortie des énergies fossiles et contre ce projet en particulier.
A la veille de l’AG de TotalEnergies et à l’occasion de la venue de chrétiens d’Ouganda et de Tanzanie, les franciliens tout particulièrement sont invités à venir prier et défendre les droits humains, la biodiversité et le climat.
Et si vous ne pouvez être présents à cette soirée, n’hésitez pas à transmettre cette invitation à vos amis et membres de votre famille résidant en Ile-de-France.
Merci également de la diffuser dans vos réseaux sociaux.
Assemblée plénière des évêques accompagnés d’un ou deux laïcs de chaque diocèse, à Lourdes, début avril 2022
Le 5 avril, alors que débutait l’assemblée plénière de printemps des évêques de France, CUT a envoyé 10 propositions d’engagements en écologie aux évêques de France. En effet, cette assemblée concluait une belle démarche de 3 ans consacrée à l’écologie intégrale et les évêques devaient adopter une proclamation de foi et des engagements. Il s’agissait alors de les inciter à formuler des textes suffisamment ambitieux et à la hauteur des enjeux de sauvegarde de la Maison commune.
Mais, nous le savons aujourd’hui, aucun accord n’a été trouvé à l’issue de la rencontre et le dossier à été confié au conseil « Famille et Société » de l’Eglise catholique et, sous sa conduite, au réseau des référents diocésains, pour qu’il soit retravaillé. Nos 10 propositions, quitte à être affinées et complétées elles aussi, ont donc vocation à continuer leur route afin d’encourager le service à charge de l’écologie à produire des documents nous engageant réellement dans la voie de la conversion dont nous avons besoin.
Voici nos 10 propositions :
1- La guerre fait rage aux portes de l’Europe. Les inventeurs du projet européen voulaient une Europe pour construire la paix. Or celle-ci s’est excessivement basée sur le commerce et un “bien-être” matériel et sur une consommation massive d’énergies fossiles. Aujourd’hui, la guerre s’appuie sur les fossiles et le dirigeant de la Russie a beau jeu de penser que la richesse fossile de son pays nous paralyse, c’est pourquoi il nous semble prophétique de :
→ refuser le gaz et le pétrole russe dans nos diocèses, paroisses et demander aux responsables politiques d’en faire autant. C’est l’occasion d’opter résolument pour la sobriété, l’efficacité et les renouvelables.
2- L’accord de Paris a défini que, pour garantir un avenir “vivable” aux habitants de notre “maison commune”, la température de la biosphère ne doit pas augmenter de plus de 1,5°C. Depuis, le pape François et l’épiscopat français (à l’occasion de la COP26 par exemple), ne cessent de rappeler cet objectif. Afin de faire correspondre les actes à la parole, il nous semble nécessaire de :
→ Réaliser un audit énergétique du patrimoine immobilier de chaque diocèse et son utilisation. Chauffer des locaux peu utilisés n’est-il pas un scandale ? Ainsi une réflexion sur l’avenir de ce patrimoine permettrait de « l’alléger « , de veiller à son utilisation optimale pour l’accueil, les initiatives (Amaps, séances de fresques du climat, hébergements de tiers lieux…), en plus des groupes présents actifs aujourd’hui. Pour favoriser cela, une « comptabilité écologique » serait également utile.
3- En mai dernier, l’Agence internationale pour l’Energie a publié un rapport énonçant que, pour respecter l’Accord de Paris, aucun nouveau projet d’exploitation d’énergies fossiles ne doit voir le jour désormais. Depuis plusieurs années, nombreux sont les diocèses et congrégations qui ont décidé que leur épargne ne financerait plus les énergies fossiles. Le Mouvement Laudato Si’ coordonne une annonce annuelle et peut être contacté pour plus d’informations.
→ la Conférence épiscopale et chaque diocèse pourrait annoncer son “désinvestissement” des énergies fossiles.
4- En novembre dernier à Glasgow (COP26), la France a participé à un accord de vingt pays s’engageant à stopper ces projets dès 2023. Or un projet français en Afrique de l’Est (Eacop/Tilenga) menace cet accord. Localement de nombreux chrétiens s’y opposent, d’autant que ce projet déplace 100 000 personnes en Ouganda et Tanzanie.
→ demander aux dirigeants de Total et au gouvernement français d’abandonner ce projet
5- La démarche entreprise à Lourdes a été novatrice et sûrement fructueuse. Elle a aussi montré que nos évêques étaient à l’écoute des signes des temps et disposés à réfléchir avec de nombreux laïcs dans un esprit de synodalité. Afin de la poursuivre cet élan :
→ constituer dans chaque diocèse un Observatoire Laudato Si’.
Cette instance serait destinée à nourrir l’évêque et ses plus proches collaborateurs (vicaire général, économe etc.) régulièrement des avancées, initiatives, questions de fonds liées à l’écologie intégrale dans le diocèse et au-delà. L’un des premières initiatives pourraient être une “fresque du climat” ou la rencontre de spécialistes de la biodiversité.
6- Les temps liturgiques ont une valeur inestimable. Le pape François, en 2015, tout comme le Conseil œcuménique des Eglises a proposé un Temps pour la Création du 1er septembre au 4 octobre. A l’exemple des diocèses italiens, ce temps pourrait être inscrit dans l’agenda de chaque diocèse et donner lieu, par exemple au dimanche de la St François (comme en Pologne), à une célébration, une rencontre d’envergure où pourraient être invités les divers services et mouvements présents dans le diocèse, afin de proposer par exemple diverses ressources et outils aux paroisses.
→ Proposer un Temps pour la Création diocésain annuel
7- Nous savons que nos émissions de gaz à effet de serre doivent être réduites, mais de combien ? Les experts considèrent que pour respecter l’accord de Paris, un niveau d’émission « juste » par habitant seraient de 2 tonnes d’équivalent CO2. Les émissions d’un Français sont en moyenne de 10 tonnes de CO2 par an.
→ Inviter chaque catholique à réaliser son bilan carbone individuel (ex: site Micmac) et à viser cet objectif de justice climatique de 2 tonnes. Afin d’entreprendre ce chemin, un premier objectif pourrait être de diviser par deux les émissions de chaque catholique, de chaque diocèse, de chaque paroisse d’ici 2030.
8- Les questions écologiques sont relativement récentes dans l’histoire de l’Eglise et les missions nombreuses. Aussi est-il important d’offrir aux fidèles, aux clercs, à tous les niveaux, une formation suffisante.
→ Proposer des formations (Animateur Laudato Si’, cursus « Croire et comprendre », formation d’ambassadeurs Eglise verte, atelier d’auto-description des Bernardins, Chaire Jean Bastaire, régence au Campus de la transition ou autres…) aux référents diocésains, mais aussi aux séminaristes
9- Parmi les actions de la vie quotidienne, l’alimentation est celle que nous répétons trois fois par jours (parfois plus). L’alimentation n’est pas seulement affaire de convivialité, mais aussi une occasion de fraternité avec les commensaux ainsi qu’avec celles et ceux qui ont « cultivé » le jardin de Dieu. Depuis près de dix ans nous promouvons un Carême pour la Terre, qui propose un cheminement de paix avec la Création, à travers une alimentation sans viande ni poisson. Cette initiative rencontre un succès croissant. Cela nous a aussi donné l’occasion de constater la détresse de nombreux éleveurs. Nous proposons :
→ promouvoir deux fois moins de viande et de poissons mais deux fois meilleurs, issue d’une agriculture biologique durable.
10- Enfin la prière est le fondement de notre vie chrétienne. Dieu peut tout. Or, à notre époque, ceux qui regardent en face le chemin tragique de l’humanité connaissent la désespérance, et nos élus n’ont pas la clairvoyance et le courage nécessaire pour changer de cap.
→ Proposer que chaque paroisse adopte une cinquième intention de prière universelle chaque dimanche pour la sauvegarde de la Création.
Dans l’esprit de l’encyclique Laudato Si’ et dans la continuité des conversions écologiques à l’œuvre dans notre monde, le mouvement Chrétiens Unis pour la Terre propose de redécouvrir la beauté du carême à travers un chemin de réconciliation avec toutes les créatures, notamment en choisissant une nourriture végétarienne (sans viande et sans poisson) durant ces 40 jours.
Lors des visioconférences organisées régulièrement durant le temps de carême, nous proposerons de courtes interventions autour de cette thématique “Paix avec la Création tout entière” à travers des éclairages spirituels, bibliques, théologiques, écologiques et pratiques sur notre relation à la Création.
Quoi ?
Chaque semaine de carême, à partir du 9 mars, nous vous proposons une courte pause d’une heure vous permettant de vous connecter avec d’autres personnes et de consacrer un temps à la réflexion, au partage et à la prière.
Ces rencontres se dérouleront en 4 temps :
Un temps sur une thématique proposée (par exemple : l’élevage intensif et le lien avec notre foi, de la Genèse à Isaïe : un rêve d’adelphité, les animaux dans la Bible, l’Agneau pascal…)
Un temps de partage en petits groupes sur la thématique et les questionnements autour de ce carême pour la Terre
Des ressources spirituelles et pratiques
Un temps de prière
Quand ?
Chaque mercredi de carême de 19h30 à 20h30 (sauf mercredi des cendres)
9 mars, 16 mars, 23 mars, 30 mars, 6 avril 2022
Comment ?
Vous recevrez 1 fois par semaine (à partir du 23 février) une courte newsletter avec le lien de connexion, la thématique de la semaine, un texte spirituel ou une prière et des conseils pour un carême végétarien.
Afin de mettre l’enjeu du climat et de la justice sociale au cœur des débats de la campagne et pour pousser les responsables politiques à agir, Chrétiens unis pour la terre et le Mouvement Laudato Si’ (et bien d’autres) appellent à marcher avec les personnes de toutes convictions religieuses et à constituer des cortèges des convictions (liste des cortèges prévus) dans les #MarcheLookUp citoyennes le 12 mars !
A cette occasion, avec le Mouvement Laudato Si’ & GreenFaith, soyons nombreux samedi dans la marche à montrer notre solidarité avec nos sœurs et nos frères d’Ouganda et de Tanzanie qui se mobilisent contre le méga-projet pétrolier de TotalEnergies dans leurs pays. S’ils sont mis en œuvre, le site d’extraction pétrolière (TILENGA) et l’oléoduc géant de 1.443 km (EACOP) vont dévaster des communautés, mettre en danger la biodiversité et réchauffer encore plus la planète.
Afin d’organiser la mobilisation et de nous réunir dans la marche du 12 mars contre ce méga-oléoduc et pour le développement des énergies renouvelables,MERCI DE VOUS INSCRIRE DANS CE FORMULAIRE.
Le temps du Carême, une période propice, au retour vers Dieu et à la conversion du cœur, est aussi un temps favorable pour examiner, avec le regard de Dieu, le traitement que nous, êtres humains, infligeons à d’autres créatures de Dieu, différentes de nous et pourtant appelées à louer le Seigneur par leur vie. Les relations avec les animaux renvoient au mystère d’inhabitation de toutes les créatures par Dieu, à la diversité étonnante des êtres vivants et à leurs intériorités si différentes.
Par-delà la fracture contemporaine des débats sur la cause animale entre spécisme et antispécisme ou bien entre un anthropocentrisme accusé d’être spéciste, « raciste » envers les animaux non-humains et un animalisme égalitariste soucieux de nier tout devoir particulier envers les membres de son espèce, une transformation du regard et de la responsabilité humaine est possible.
Prendre le temps de regarder et d’écouter les animaux des jardins et des parcs, des champs et des marécages, des forêts et des montagnes, des mers et des lacs, du ciel et de la terre, du jour et de la nuit, c’est se laisser transformer par ces êtres qui sont plus différents de nous que tous les êtres humains, et qui invite à élargir le cercle de la responsabilité et de la fraternité.
Notre vie dépend des vies animales et végétales et la leur dépend de la nôtre. Éprouver, sentir cette interdépendance bienfaisante peut nourrir la prière, le jeûne et le partage en ce temps de Carême. S’engager dans la symbiose davantage que la prédation, dans l’attention à la dynamique des écosystèmes et à la fraternité de destin entre les créatures, peut nourrir et renouveler le désir d’œuvrer à la sauvegarde de notre maison commune qu’est la Terre, au milieu des périls politiques et écologiques de notre temps.
Prions saint François, le patron des écologistes, pour que l’esprit du Christ ouvre notre regard et notre cœur à la souffrance de ces multitudes d’animaux et d’humains maltraités pour faire jaillir l’esprit de fraternité et d’amour, et inventer des chemins et cercles vertueux de bientraitance de tous les êtres vivants en transformant les structures et dynamiques humaines devenues porteuses, consciemment ou non, d’une concentration de malheurs et de péchés.
P. Éric Charmetant SJ (Centre Sèvres – Facultés jésuites de Paris)
Comme l’année passée, notre Assemblée Générale de 2021 a dû se tenir en « distanciel », par écrans interposés. Elle fut néanmoins un bon temps d’échange et de mise en perspective stimulante de la mission de Chrétiens Unis pour la Terre.
En retraçant le chemin parcouru par notre mouvement depuis le « Jeûne pour la Terre » en 2012, à l’occasion des 20 ans du « Sommet de la Terre » de Rio, Priscille a permis aux plus nouveaux d’entre nous de mieux saisir la richesse et la portée des engagements de CUT.
L’année 2021, en particulier, malgré le contexte pandémique, a été marquée par des initiatives aussi diverses que le parcours Laudato Si’ organisé en partenariat avec les Baptisés du Grand Paris, les participations aux marches pour le climat, la publication de tribunes sur la « phobie écologique » des conférences de carême de Notre-Dame-de-Paris et l’ « appel à amplifier la conversion écologique au lendemain des marches pour le climat » initié par CUT Rennes, le lancement du groupe CUT Bergerac, et l’action avec Greenfaith contre le méga-projet pétrolier de TotalEnergies en Ouganda et Tanzanie, pour ne citer que les principales actions.
« Nous sommes une petite asso qui fait de grandes choses ! » a-t-on remarqué.
Néanmoins, avec la belle expansion des « Eglises vertes » (à laquelle CUT a fortement contribué), le développement du Mouvement Laudato Si’, de Greenfaith et de nombreuses autres initiatives des Eglises sur l’écologie, se pose la question du positionnement et de la complémentarité de CUT dans ce nouvel écosystème. Est-il même nécessaire de poursuivre nos activités maintenant que d’autres organisations, souvent plus solides que nous, ont pris le relais ? Cette interrogation fut l’objet d’un échange riche et encourageant à partir de deux questions posées à chaque participant : Quelles sont les spécificités de CUT selon vous ? Qu’est-ce qui vous motive dans ce que CUT peut apporter ?
Voici les idées fortes exprimées sur ce que représente CUT pour les uns et les autres :
– Une initiative unique en tant que mouvement chrétien, œcuménique spécialement dédié à l’écologie, et en complète indépendance.
– Un aiguillon des Eglises. Un “poil à gratter prophétique”. CUT peut mieux jouer un rôle d’interpellation qu’« Eglise verte » notamment, qui est plus institutionnelle. Avec CUT, on a une démarche plus militante, une parole plus libre. Cela donne à notre association plus de souplesse et de réactivité qu’aux grandes organisations chrétiennes. Cela permet de les stimuler comme pour les marches ou des tribunes.
– Un relais entre associations et diverses initiatives chrétiennes, nationales et internationales, notamment le Mouvement Laudato Si’.
– Une passerelle entre les Eglises et le monde, un lien essentiel avec les milieux écolos.
– Un creuset de créativité, animé par une certaine radicalité, précurseur dans les démarches proposées.
– Un repère pour d’autres associations ou diverses entités qui s’appuie sur une expérience d’une bonne 10aine d’années. D’où un certain poids au sein de l’Eglise dans la mobilisation environnementale.
– Un organe de communication, spécialement grâce à la lettre mensuelle Maison commune qui, en ce sens, joue un rôle fort utile…
En conclusion, c’est une belle description de la mission de CUT qui a une place toute particulière dans le panorama des initiatives écolo-chrétiennes qui a été dessinée. Une feuille de route qui nous conforte dans notre engagement mais qui également nous enjoint à améliorer notre organisation, à mieux savoir mettre à profit nos richesses et à renforcer notre équipe en soignant l’accueil réservé à toutes celles et ceux qui souhaitent nous rejoindre.
L’Avent est une période clé pour se préparer, s’exercer à vivre la sobriété heureuse. Aussi, depuis 2013, Chrétiens unis pour la terre propose des idées de cadeaux de Noël éco-responsables (écoutez le podcast de 30 minutes des Reporterriens sur Noël autrement avec des conseils concrets : sites de cadeaux de 2eme main ou immatériels, décorations…).
Noël autrement se prépare dès maintenant surtout si c’est nouveau, cela nécessite plus d’attention et de préparation pour échapper aux sollicitations de la consommation effrénée : Et si je commençais par informer mes proches (leur écrire) que je ne souhaite aucun cadeau acheté mais quelque chose que l’autre a déjà lu, regardé, porté, une invitation ou du temps ensemble ?
Pour « se mettre en condition » ce calendrier, conçu par le Mouvement Laudato Si propose chaque jour une raison de se réjouir, de ressentir la gratitude pour le cadeaux que Dieu nous fait à travers la Création. Retrouvez-le chaque jour un cadeau ici (page Facebook)
Pour Noël vous pouvez aussi offrir, si vous pensez que ce sera apprécié, un abonnement à MAISON COMMUNE. Un petit mot spécial sera conçu pour les nouveaux abonnés.
Mercredi 13 octobre à 19h00 – Conférence EN LIGNE …
autour du “Petit manuel d’écologie intérieure – Comment prendre soin de soi et du monde”, éd. Temps Présent, en présence de l’autrice Cécile Entremont.
Psychologue installée dans un village de Bourgogne, Cécile constate auprès de ses patients un fort sentiment d’angoisse lié à la difficulté d’affronter les grands défis actuels, climatiques notamment. Mais elle voit aussi ce qui nous met en mouvement et nous fait sortir de nos peurs. Elle nous aide à solliciter des ressources intérieures inexplorées, par le biais du développement personnel, de la méditation ou du yoga et invite aussi à nous engager dans des actions collectives. Ce petit manuel riche d’exemples est avant tout une ode à la vie et à l’espoir. Cécile est également docteure en théologie, elle a publié Méditer et s’engager en temps de crise (Temps Présent, 2016). La préface est signée Michel Maxime Egger, sociologue et théologien. Cliquez ici pour vous inscrire (gratuitement) et recevoir le lien (la veille)
Le Collectif de la Verrerie né à la suite des 2 années de Prière pour la terre initiées par Chrétiens unis pour la terre et en partenariat avec le CCFD Terre solidaire, la Mission de France, le Forum 104, les Amis de la Vie, le MCC et St Merry hors les murs continue sont parcours pour nous éclairer et réfléchir ensemble aux enjeux de notre temps, largement autour des questions écologiques.
Après une débat sur l’effondrement qui a mobilité plus de 600 personnes voici un débat sur une question d’actualité : non-violence et sa pertinence de nos jours.
La tentation de la violence traverse en permanence notre société. Ce débat croisera trois regards différents (politique, militant, thérapeute sociale) pour tenter des réponses aux questions fondamentales : Jusqu’où peut aller la désobéissance civile pour obtenir la transformation espérée ? Dans quelles conditions le conflit social ou institutionnel peut être constructif ? Y-a-t-il place pour une stratégie non-violente qui ne soit pas pure passivité et soumission ? La violence est-elle vraiment un outil de régulation ? Inscription obligatoire : https://forms.gle/9Z6RW85XvphTQ2MX6
avec Damien Carême, Txetx Etcheverry, Nicole Rothenbülher, animation PAscale Tournier, redactrice en chef ajointe de La Vie magazine.
Initialement ce texte se voulait uniquement une alerte et l’expression de quelques personnes, sollicitées par CUT.
Or cette conférence avait été écoutée et avait choqué beaucoup plus largement que nous l’imaginions, c’est pourquoi, suite à diverses demandes, nous publions ici le texte et l’ouvrons à signature. Notre volonté est d’être avant tout CONSTRUCTIFS, c’est pourquoi plusieurs courriers ont déjà été adressés au diocèse.
Phobie écologique à Notre-Dame de Paris ? – Nous sommes tous des cathares !
Cette année, à l’écoute (radiodiffusée) des conférences de Carême de Notre-Dame de Paris, quelle n’a pas été notre surprise, en pleine année Laudato Si’ proclamée par le pape François, d’entendre le prédicateur, le père Guillaume de Menthière enfourcher un ton pourfendeur à l’encontre de…« l’écologisme ». « La propagande du discours écologique », véhiculée « par des adolescentes nordiques », fut durement dénoncée, ainsi que la « propagande verte » qui, telle « une peste », « dégénère …en une idéologie terrifiante, profondément antihumaniste », jusqu’à être comparée « à l’exécrable hérésie des cathares » et qui ne serait autre que le « fer de lance » de la « culture de la mort », etc. Comment peut-on entendre aujourd’hui, de la part d’éminents représentants de l’Eglise catholique une parole aussi caricaturale et réductrice sur un sujet aussi grave que l’écologie ? Non seulement le père de Menthière parodie la question écologique, mais, ce qui est plus dommageable encore, sa posture péremptoire affiche une hostilité contraire à l’esprit de dialogue qui revient pourtant 74 fois dans Laudato Si’.
Entendre cette prédication et ce que le magistère de la même Église enseigne par la voix du pape François et de ses prédécesseurs plonge l’esprit dans une forme de douloureuse dissonance cognitive qui désoriente.
Depuis Paul VI qui alertait en 1970 sur les conséquences des « retombées de la civilisation industrielle » pouvant « conduire à une véritable catastrophe écologique », Jean-Paul II, inventeur du terme « conversion écologique », qui déclara François d’Assise patron des écologistes (1979) et Benoît XVI qui dénonça « les modèles de croissance…incapables de garantir le respect de l’environnement » (2007), jamais la problématique écologique au sein de l’Eglise catholique n’a alimenté ce type de communication.
La publication de l’encyclique Laudato Si’ (2015) a conforté et amplifié cet enseignement magistériel. S’adressant à tous, le texte du pape François a impulsé un nouvel élan dans la prise de conscience de la crise socio-écologique planétaire au sein de la chrétienté et bien au-delà, parce que « le défi environnemental que nous vivons, et ses racines humaines, nous concernent et nous touchent tous » (LS 13).
Aujourd’hui la population est de plus en plus consciente de ce défi. Les jeunes, nombreux, manifestent leur inquiétude sur le devenir de la planète. Les marches pour le climat reprennent avec des cortèges de croyants. Le pape François a remercié et encouragé Greta Thunberg, a rencontré Naomi Klein, Nicolas Hulot, Pablo Servigne et Cyril Dion. En France, la Conférence des évêques de France, sous l’impulsion de Mgr De Moulins Beaufort, a initié, depuis novembre 2019, un processus de transition écologique et des centaines de communautés paroissiales entrent dans une démarche œcuménique « Église verte ». La majorité des diocèses se dotent de référents à l’écologie. Et à Paris, alors que l’archevêque Mgr Aupetit a sollicité et écouté, en janvier, 12 propositions pour une dynamique Laudato Si’ sur son diocèse et ouvre un Chaire Laudato Si’ aux Bernardins, comment peut-il en même temps accueillir une telle prédication ? Le mouvement écologique est souvent la cible d’attaques virulentes. Les représentants d’Église doivent-ils y prendre part ? Après “les Amish”, doit-on subir le sobriquet de “cathares” ? L’heure n’est plus à l’invective. Le temps presse. Par-delà les maladresses de communication et autres singularités critiquables de ceux qui se réclament de « l’écologie » – il en va de tout mouvement -, l’urgence d’une conversion de vie dans l’esprit d’une “écologie intégrale” n’est plus à démontrer. Celle-ci n’est autre que la prise en compte globale de tous les aspects du Vivant et du vivre-ensemble sociétal afin de réorienter la civilisation humaine vers « le souci de notre Maison commune ». Il s’agit bien de « sauvegarder » l’habitabilité humaine de « sœur notre mère la Terre » (François d’Assise) et à cette fin, de s’engager « dans une courageuse révolution culturelle » (LS 114). C’est ainsi que l’écologie peut être un révélateur des valeurs évangéliques. De fait, la conversion à laquelle l’humanité du XXIe siècle est inéluctablement appelée sera écologique ou ne sera pas. Puisse tous les chrétiens, à commencer par ceux qui sont en responsabilités hiérarchiques et pastorales, donner l’exemple de l’écoute et du dialogue en étant réceptifs aux paroles du pape François pour les 50 ans du Jour de la Terre : « J’apprécie sincèrement ces initiatives, et il sera encore nécessaire que nos enfants descendent dans la rue pour nous enseigner ce qui est évident, c’est-à-dire qu’il n’y a pas d’avenir pour nous si nous détruisons l’environnement qui nous soutient. »
SIGNATAIRES:
François Euvé, prêtre jésuite, rédacteur de la revue Études
Monique Beaujard, doctorante en théologie
Guy Aurenche, avocat honoraire, ancien près. de l’ACAT et du CCFD-Terre Solidaire
Anne Soupa, présidente des baptisé-e-s du Grand Paris
Bernard Perret, ingénieur et socio-économiste, auteur
Laura Morosini, présidente de Chrétiens Unis pour la Terre
Benoît Ostertag, président de La Vie Nouvelle, Personnalistes et Citoyens
Patrice Obert, président des Poissons roses
Jacques Musset, écrivain, auteur de livres sur l’aventure spirituelle et chrétienne
Guy Rougerie, prêtre du Prado
Pierre Larrouturou, député européen
Priscille de Poncins, secrétaire du bureau de Chrétiens Unis pour la Terre
Jean-Pierre Raffin, Co-fondateur (1970) avec F. Ramade, de l’enseignement de l’Ecologie de l’Université Paris 7.
Jean-Luc Souveton, prêtre, co-initiateur des Assises chrétiennes de l’écologie
Jean-Claude Noyé, journaliste, auteur et co-initiateur des Assises chrétiennes de l’écologie
Jacques Debouverie, diacre à St Merry, coordinateur des Ateliers de la Verrerie
Michel Maxime Egger, écothéologien, Aubonne (Suisse)
Christine Kristof, éco-journaliste, co-fondatrice d’Anima Terra et de Chrétiens Unis pour la Terre
Michel Vatain, professeur retraité, Montjay, Hautes Alpes
Yves Le Thérisien, Brest, formateur
Pierre Pech, prof. d’université, prof. émérite, université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
François et Martine Schwaab, Barjac, universitaire, engagés dans l’écologie
Jean-Louis Loirat, Evry-Courcouronnes (Essonne), ancien cadre du ministère de la santé, président d’association humanitaire
Hélène Loirat, Evry-Courcouronnes, trésorière CCBF, déléguée diocésaine à la pastorale des familles
Marie-Laure Barlier, membre du mouvement Jonas Vosges
Céline Chaix, membre de Chrétiens dans le Monde Rural 05, Action Catholique des Enfants et CCFD-Terre solidaire
Si vous souhaitez également soutenir ce texte, vous pouvez signer ici. Nous nous permettrons de vous solliciter en cas de nouvelle atteinte et nous serons heureux de partager les avancées de l’écologie dans l’Eglise.
Samedi 8 mai, nous vous proposons de nous retrouver EN VISIO pour :
14h30 Faire un bilan de cette année Laudato Si très riche : vous êtes plus de 300 à avoir participé aux soirées !
15h-18h Vivre la Fresque du climat via web avec des animateurs expérimentés et avec une angle chrétien, quant aux enseignements et propositions
18h-18h30 Partager nos envies pour l’année suivante (présentation du résultat du sondage) et vote en ligne sur les 3 options possibles pour 2021-2022.
A l’occasion de l’année Laudato Si’, proclamée par la pape François en mai 2020, Chrétiens Unis pour la Terre et les Baptisé-e-s du Grand Paris (section Ile-de-France de la CCBF) ont conçu un parcours en huit séances (7 conférences et un atelier de clôture)afin de « faire le tour de la question » concernant les rapports entre l’écologie et le christianisme.
La 1ere séance, Michel Danais (ing. écologue) : Enjeux écologiques aujourd’hui (présentation scientifique et claire)
La 2eme séance, enseignée par François Euvé a relié Ecologie et textes bibliques.
La 3eme le père Robert Culat a présenté la question des Animaux dans la Bible
La 4eme le père Dominique Lang nous a parlé des enseignements de François d’Assise et Hildegarde de Bingen sur l’écologie
La 5eme Elisabetta Ribet (théologienne protestante) a présenté la pensée de J. Ellul et I. Illich, les deux « pères » chrétiens de l’écologie
La 6eme le père Gregoire Catta, sj, a présenté l’écologie dans la Doctrine sociale de l’Eglise
La 7eme Laura Morosini, juriste de l’environnement, a présenté les intersections entre l’écologie et l’Eglise depuis 30 ans
Merci aux amis d’ATD quart monde qui ont participé avec nous au Jour de la terre, aux amis d’Unis pour le climat et bien sûr de Chrétiens unis pour la terre qui ont mis à l’eau de bateaux à l’Ile aux Moines, à Lorient, à Uzerche, à Paris…et même à Bruxelles !
PROCHAIN RDV 9 MAI 2021 pour le Cortège de croyants de la prochaine MARCHE CLIMAT . Cliquez ici.
Engagements pris par les participants au Parcours Laudato Si’ 2020-2021,
organisé par Chrétiens Unis pour le Terre et les Baptisés du Grand Paris
Ces engagements vogueront sur des petits bateaux.
Manger moins de viande, compost, voiture moins puissante
Planter des haies
Recensements des investissements éthiques Manger moins de viande Se déplacer en véhicule électrique Se fournir en électricité verte (ou renouvelable) Compost
Devenir végétarien, limiter mes déplacements, vivre plus sobrement
Soutien à l’agriculture paysanne AMAP
J’organise une soirée visio sur ma paroisse le 22/04 pour sensibiliser et entamer une démarche avec ceux qui le voudront
J’ai réduit ma consommation de viande, nettoyé ma messagerie et n’ai pas pu rejoindre Helios (pas de possibilité sans Iphone pour l’instant). Je cherche à rendre mon amap plus solidaire…
Je vais (re)faire sérieusement mon compost
Vivre une sobriété heureuse
Supprimer le plastique avec les élèves
Poursuivre mes efforts : tri des déchets, moins de viande, transports en commun …et poursuivre ma formation en ce qui concerne l’écologie.
Nous avons déjà de nombreux engagements: dans des ONG ou services d’Eglise (CCFD Eglise Verte), dans notre vie de tous les jours (vélo, alimentation, récupération,…), ou même dans la Cité (participation aux marches,…)
nos engagements à 80 ans : compost – banque ecolo – pas d’avion pendant un an- covoiturage au maxi – produits bio
J’ai pris l’engagement avec mon épouse de limiter la consommation de viande à un repas par semaine. Ce n’est pas simple, il faut plus se creuser la tête pour les menus et c’est très compliqué quand on ne mange pas chez nous. Mais on n’est pas très loin de l’objectif.
Supprimer le plastique avec les élèves
Utiliser le moins possible ma voiture ( à Rennes ce n’est pas compliqué !) Changer de banque Mais dans la même depuis 40 ans ? il faut se booster !!! Être encore plus vigilant sur l’alimentation locale.
J’ai remisé ma voiture, j’ai adhéré à XR
Ghislaine souhaite rendre son AMAP plus solidaire (alimentation pour tous)
Mariana veut être un pont entre les initiatives écologiques de son diocèse
Participer à la marche pour le climat du 9 mai
Convaincre ma paroisse à s’engager dans église verte
Participer à la Marche pour le Climat !
Je compte changer de banque
S’engager. Dans une ONG.
Rechercher un groupe DECLIC (démarche de connaissance et réduction de son impact climat)
Notre groupe (Miren, Jean-François et Camille) a validé tous les engagements : ferveur ! Notamment participation à la marche pour le climat 9 mai!
Je changer de banque
J’organise plus d’actions directes pour changer les choses au niveau politique
Je participerai à la Marche pour le climat du 9 mai
Je participerai Marche pour le climat 9 mai
Claude du CCFD souhaitait qu’on interpelle les politiques lors régionales …(CUT VA LE FAIRE EN BRETAGNE)
Je diminue ma consommation de viande
Engagement Gabriela et Sainte Thérèse de Lisieux : repas durable en réduisant la viande, bouquets de fleurs séchées (afin de ne pas jeter les fleurs fraîches), oraison
Inventorier les orthoptères des talus enherbés de l’église d’à côté
Relancer la paroisse pour Église Verte
Engagement au CCFD, Plaidoyer auprès des décideurs
le témoignage de par Muriel de Lamberterie, de l’équipe Eglise verte espérance, impliquée dans la démarche DECLIC (anciennenement familles à énergie positive) qui pourra constituer la suite de ce parcours en 2021-2022
des propositions d’engagements pour chacun, un pas en plus pour avancer sur notre propre conversion écologique en vue d’être « offert » le 22 avril, lors du jour de la terre
Le projet de loi « Climat et résilience », discuté à l’Assemblée nationale, est le dernier texte du quinquennat consacré à l’environnement. En l’état, il est très loin de l’ambition requise pour répondre à l’urgence écologique et atteindre les objectifs que la France s’est fixée.
Chrétiens Unis pour la Terre, la Mission Populaire Evangélique, le Mouvement du christianisme social, la Fédération Protestante de France, le CCFD-Terre Solidaire, le CERAS, le Réseau Foi & Justice Afrique Europe et les Éclaireuses et Éclaireurs Unionistes de France
appellent à marcher le dimanche 28 mars pour le climat
aux côté de plus de 500 organisations dans plus de 150 villes !
Rendez-vous
Nous proposons ce rendez-vous à PARIS pour un cortège croyant dans la marche pour le climat :
à 13h30 au 7 rue de la paix, 75002 Paris, devant le magasin Piaget
Le 28 mars, veille de l’examen du projet de loi, nous nous mobiliserons ensemble pour dénoncer son manque d’ambition et les manœuvres qui tentent de l’affaiblir, exiger une vraie Loi Climat à la hauteur de l’urgence écologique et défendre les mesures des 150 membres de la Convention citoyenne pour le Climat.
Cette page a pour but de convenir dans chaque ville d’un rendez-vous pour qu’un cortège croyant se joigne à la marche. Ce sera le dimanche des Rameaux, entrée du Christ à Jérusalem avant la passion et sa résurrection.
Des marches sont également organisées dans plus de 150 autres villes :
Notamment une marche climat avec croyants aura lieu à Nîmes et démarrera à la Maison carrée à 14h30 avec tout le réseau Eglise verte de Nîmes nord, à Valence (repérez les gilets verts Eglise verte), à Rennes et bien ailleurs…
Nous invitons les chrétiens à venir défiler avec leurs rameaux en main pour marquer cette coïncidence de date. Ainsi, nous signifierons que c’est la planète, notre maison commune, et l’ensemble du vivant qui doivent être sauvés, et pas simplement les humains seuls, comme l’affirme la théologie de la création et nous le rappelle la pandémie !
Prière d’intercession / intention de prière
Chrétiens Unis pour la Terre propose des intentions de prières pour ce dimanche de marche qui sera aussi dimanche des Rameaux. Une version courte (à intégrer dans une prière universelle) et une longue qui peut faire office de prière d’intercession.
*** *** *** *** *** Comme le peuple de Jérusalem accueillit Jésus en déposant des Rameaux à ses pieds et en l’acclamant « Hosanna ! » « Sauve donc ! », nous croyons que tu nous as envoyé un messie, notre sauveur. En lui, tu nous offres la grâce d’une conversion. Dans sa résurrection, la victoire du salut nous est donnée. Il la donnera à celles et ceux qui, aujourd’hui, sont mobilisés pour sauver l’humanité de ses dérives écocides et consuméristes au principe des dérèglements climatiques et du déclin de la biodiversité. Entends aussi notre prière pour celles et ceux qui, ce dimanche 28 mars, manifestent dans toute la France lors de marches pour le climat. Leurs engagements et leurs efforts rejoignent nos chants : « Hosanna au plus haut des cieux, Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! Le ciel et la terre sont remplis de ta gloire ! ».
*** *** *** *** *** Seigneur, nous te présentons le monde, qui crie vers toi, cris des pauvres, cris de la création. Comme les enfants d’Israël quand ils célèbrent la fête des récoltes en rejoignant le temple avec des branches d’arbre, nous nous rappelons que tu nous offres ton assistance dans l’exode. Exode qui éloigne l’humain de la nature jusqu’à la considérer comme une matière inerte dont il croit pouvoir faire ce qu’il veut, Exode qui éloigne les humains des humains, quand les sédentaires sont indifférents aux souffrances des migrants, les libres ignorent les prisonniers, le biens portants oublient les malades, les riches ne se soucient pas des pauvres. Tu viens et tu nous réconcilies pour faire de nous un seul monde vivant marchant vers l’entrée dans ton Royaume d’amour, de paix et de justice. Oui, le temps de la récolte est venu. Comme le peuple de Jérusalem qui accueille Jésus en posant à ses pieds des Rameaux, nous croyons que tu as envoyé vers nous un messie qui dans la résurrection nous a donné la victoire sur toutes les forces mortifères. Oui, nous le croyons, tu donnes la victoire à tous les humains qui marchent, se mobilisent, agissent concrètement pour sauver le climat, sauvegarder la biodiversité, aujourd’hui dans toute la France lors de marches pour le climat, venir au secours des étudiants et des pauvres dont la précarité s’accroit avec la crise du COVID, ouvrir un chemin aux peuples du sud en lutte pour le bien vivre et la démocratie. Ta venue nous a offert la possibilité d’une conversion. Ta présence nous donne la force de la vivre. Nous te présentons Seigneur toutes celles et tous ceux en marche vers et dans cette conversion. Leurs efforts chantent : Hosanna, au plus haut des cieux, le ciel et la terre sont remplis de ta gloire. Amen
Pourquoi le 28 mars ?
Les député.es, qui débattront du projet de loi en séance plénière à partir du 29 mars, doivent à présent prendre leurs responsabilités, notamment :
Le gouvernement, après s’être renié sur de nombreux sujets et avoir été reconnu coupable d’inaction climatique, a mis de côté ou considérablement amoindri les propositions de la Convention citoyenne pour le climat que cette loi était censée reprendre.
en renforçant les articles du projet de loi dans le sens d’une plus grande ambition écologique, notamment s’agissant de la rénovation thermique des bâtiments, de la réglementation de la publicité et de l’utilisation des engrais azotés, du recours aux menus végétariens dans la restauration collective, de la lutte contre l’artificialisation des sols, de la limitation des vols intérieurs en avion ou la responsabilité climat des grandes entreprises.
en renforçant les articles du projet de loi dans le sens d’une meilleure prise en compte des aspects de justice sociale afin de rendre la transition écologique accessible à toutes et tous
On sera très très heureux de vous rencontrer à nos rendez-vous à la marche.
Invitez vos ami.e.s !
A SAVOIR : La marche est 100% autorisée et légale ! Les gestes barrière seront strictement respectés.
On peut même faire plus de 10km pour rejoindre la marche avec l’attestation ci-dessous.
le témoignage de Clémence Pourroy, Conseillère municipale déléguée au patrimoine, archéologie et tourisme à Poitiers
des propositions d’engagements pour chacun, un pas en plus pour avancer sur notre propre conversion écologique en vue d’être « offert » le 22 avril, lors du jour de la terre
Inscription indispensable en suivant ce lien Helloasso. Vous recevrez le lien zoom la veille.
« L’organisation de ces soirées comporte quelques frais. Nos organisations ne reçoivent aucune subvention.
17 février – début du carême : l’heure est venue de passer le pas vivre 40 jours de carême en changeant nos habitudes, en vivant un temps de conversion pour la terre et pour nous-mêmes et en se rapprochant de Dieu.
Cette année encore, nous vous proposons de vivre un CARÊME POUR LA TERRE, c’est à dire, un carême sans viande et sans poisson. à la manière de nos frères orthodoxes.
Robin Sautter, pasteur à Romans-sur-Isère, témoigne en deux minutes de ce temps auquel il participe en famille depuis 2013.
Des textes de théologien.nes, pasteur.e.s, prêtres, moines, évêques qui expliquent pourquoi et comment vivre un carême pour la terre
Des prières
Des arguments pourquoi la surconsommations de viande et de poisson est nuisible pour la terre
Des informations sur les difficultés des éleveurs
Des recettes végétariennes et locales à faire à la maison (pas question qu’éviter la viande nous conduise vers la nourriture industrielle ! )
Témoignage de Robin Sautter, pasteur de l’Eglise protestante unie
Si vous décidez de vous engager dans le carême pour la terre, indiquez ci-dessous votre « point de départ ». Ainsi nous vous proposerons, dans 40 jours, d’évaluer la réduction d’émissions de CO2 puis d’offrir cette réduction lors d’un évenement le 22 avril prochain, lors du Jour de la terre, fêté depuis 51 ans dans le monde entier.
Jeudi 11 février, quelques heures à peine avant que ne débute une rencontre sur la conversion écologique pour laquelle nous sommes partenaires des « Ateliers de la verrerie », nous prenons connaissance avec stupeur du courrier de l’archevêché de Paris annonçant son intention de dissoudre le centre pastoral Saint-Merry, lieu mis en place par l’archevêque Marti pour être un lieu « d’expérimentation » pour témoigner de l’Évangile et pour « inventer des modes nouveaux pour l’Église de demain ».
L’équipe de Saint Merry est depuis longtemps déjà, pour nous, un partenaire et un soutien pour promouvoir à Paris l’écologie et le souffle prophétique de Laudato Si, tant au sein de la communauté ecclésiale qu’en direction des parisiennes et des parisiens quels qu’ils soient (première « chapelle Laudato Si », premier « Jeûne pour le climat », premier accueil de « Prière pour la Terre »…).
Nous ne pouvons croire qu’une situation de crispation, telle qu’elle semble être décrite dans le courrier de l’archevêque de Paris ne puisse trouver un espace de médiation et de dialogue. Nous sommes convaincus que, si l’archevêché prenait une nouvelle initiative d’un dialogue, l’équipe du centre pastoral Saint Merry y répondrait favorablement et qu’elle pourrait déboucher sur une solution plus consensuelle que la fermeture du centre.
Le pape François décrivait ainsi dans Querida Amazonia la forme d’une Eglise missionnaire délivrée du cléricalisme : « Cela demande à l’Église une capacité d’ouvrir des chemins à l’audace de l’Esprit, pour faire confiance et pour permettre de façon concrète le développement d’une culture ecclésiale propre, nettement laïque. Les défis de l’Amazonie exigent de l’Église un effort particulier pour assurer une présence capillaire qui est possible seulement avec un rôle important des laïcs. » (§94). Cela ne vaut pas seulement pour l’Amazonie, nous le savons.
Laissons agir le souffle prophétique de Laudato Si ; trouvons les voies permettant de dépasser les tensions. Notre expérience nous conduit à formuler deux propositions : demander d’intervention d’un tiers médiateur extérieur à St Merry et au diocèse de Paris d’une part et d’autre part prendre un temps de retrouvailles, de prière et de dialogue (le mot revient 74 fois dans Laudato Si) dans un lieu où la beauté et la nature seront sources de paix et d’inspiration. Nous prions l’Esprit Saint tout comme saint François et sainte Hildegarde qui nous sont chers et qui ont connu également des conflits douloureux.
L’équipe de Chrétiens unis pour la terre
Si vous souhaitez soutenir St Merry, vous pouvez signer la pétition en cliquant ici.
Les Ateliers de la Verrerie sont un collectif né à la croisée des Prières pour la terre mensuelles et des débats annuels que Chrétiens unis pour la terre a porté avec l’équipe de St Merry pendant deux ans, élargi a des associations chrétiennes désireuses de réfléchir et débattre sur des sujets fondamentaux.
Nous avons souhaité mettre en confrontation le sujet de l’effondrement, pensé, ressenti, attendu, freiné, préparé par chacun de nous …et l’espérance chrétienne.
RDV donc le 11 février à 19h…
…mais aussi chez votre libraire pour lire : Effondrement ou révolution, par Wiliam Clapier, essayiste, théologien, investi dans le dialogue interreligieux et dans les questionnements sociétaux…et administrateur de CUT…
…ou chez votre marchand de journaux pour acheter Reforme du 5 janvier où se trouve un bel article sur l’Espérance (page 11) de Stéphane Lavignotte, pasteur, théologien, responsable de la maison ouverte de Montreuil…et administrateur de CUT…
Pour le web-débat du 11 février, inscription indispensable ici.
Tout le monde en a entendu parler pourtant… qui connait bien François d’Assise dans son apport à l’écologie ? qui saurait dire ce qu’a apporté l’érudite visionnaire du XIIIe siècle (pourtant nommée docteure de l’Eglise !) en plus de sa musique et ses remèdes ?
C’est pourquoi nous avons proposé cette soirée à Dominique Lang, l’un des prêtres engagés sur les questions écologiques en France de plus longue date et toujours à l’affut d’initiatives avec son regard de journaliste.
François d’Assise et Hildegarde de Bingen : qu’apportent ces grandes figures à l’écologie ? avec le père Dominique Lang, auteur de Générations Laudato Si et animateur depuis 10 ans du blog Eglisesetecologies
La conférence sera suivie par :
un temps de questions
le témoignage de Blandine et Arthur de Lassus, qui se sont récemment installés en agriculture biologique en région parisienne sur le terrain du Campus de la Transition.
des propositions d’engagements pour chacun, un pas en plus pour avancer sur notre propre conversion écologique
Inscription indispensable sur en écrivant votre prénom et nom à ce Patrice : Patrice.obert22 [Arrobase]gmail.com
A SAVOIR :
« L’organisation de ces soirées comporte quelques frais. Nos organisations ne reçoivent aucune subvention.
Prochain rendez-vous est le 11 janvier prochain à la Chapelle Notre Dame des Anges (104 rue de Vaugirard, Paris 6e) à 20h : François d’Assise et Hildegarde de Bingen : qu’apportent ces grandes figures à l’écologie, avec le père Dominique Lang, auteur de Générations Laudato Si. Hâte de nous rencontrer « en vrai »!
2- Nous avons souhaité également vous inviter à un rendez-vous important ce vendredi 11 décembre, pour les 5 ans de l’Accord de Paris, afin d’inciter les décideurs à respecter l’Accord de Paris qui est en train de dévier dangereusement.
si vous êtes parisiens, un rassemblement lumineux en bougies au Trocadéro (terrasse de Chaillot, 3 marches sous le Parvis des droits de l’homme) entre 18 et 20h L’idéal est d’apporter un lumignons ou, si vous êtes manuel de confectionner un lumignons maison avec une orange, comme proposé plus bas. Pour la première fois, nous y proposerons aussi un temps de prière.
– si vous êtes ailleurs, des rassemblements auront lieu dans de nombreuses villes avec ce même message : »1,5°C max » Chrétiens unis pour la terre prendra une initiative à Rennes et Bergerac mais vous pouvez rejoindre les initiatives d’autres organisations à Agen, Perpignan…
– Et dans tous les cas, nous pouvons porter cet enjeu dans la prière : Prions pour les dirigeants des pays de l’union européenne, afin qu’ils prennent les décisions nécessaire et ambitieuse nécessaire
Prions pour toutes les personnes engagés dans le mouvements climat et dans la désobéissance civile, surtout les jeunes, qui sont prêts à risquer des amendes, de la prison pour l’enjeu climatique Prions pour les 500 communautés engagées dans la démarche Eglise verte, qu’elles poursuivent leurs initiatives et trouvent la créativité d’en inventer de nouvelles Prions pour que les Conférences épiscopales et les diocèses s’engagent avec des actes concrets comme « Church of England » qui s’est engagé à atteindre la neutralité carbone d’ici 2030 ou la Conférence épiscopale belge qui s’est engagée à désinvestir des énergies fossiles Prions pour chacun d’entre nous, que nous sachions trouver les mots justes auprès de nos proches et prendre les décisions pour réduire nos propres émissions de gaz à effet de serre …et ici « Prières oecuméniques pour la Création pour le temps de l’Avent » proposées par Eglise verte
« Par l’accord de Paris 195 pays se sont engagés à contenir leurs émissions en-deçà de 1,5°C d’augmentation par rapport à l’ère préindustrielle. Or, aujourd’hui, les émissions mondiales ne sont que stables (et même en augmentation moyenne de 1,5%/ an depuis 10 ans) alors qu’elles devraient baisser de 8% par an !Ces 5 dernières années ont été les plus chaudes ! Le 9-10-11 décembre le Conseil européen décidera de l’orientation de l’Europe pour les 10 ans à venir.C’est le moment de rappeler l’enjeu climatique, qui semble « mis de côté ».
Les ANIMAUX chez les chrétiens, de la Bible à Laudato Si’
par le Père Robert Culat, auteur de « Méditations bibliques sur les animaux » L’Harmattan.
le lundi 7 décembrepar zoom entre 20 h et 21h45
La conférence sera suivie par :
un temps de questions
le témoignage de Nathanaël MION, du café-ateliers Dorothy sur son parcours vers le végétarisme.
des propositions d’engagements pour chacun, un pas en plus pour avancer sur notre propre conversion écologique
Inscription ici :
L’année Laudato Si’ a été proclamée par la pape François le 24 mai 2020, cinq ans après la parution de l’encyclique du pape François. A cette occasion, les Chrétiens Unis pour la Terre et les Baptisé-e-s du Grand Paris (section Ile-de-France de la CCBF) vous invitent à un parcours en 8 conférences afin de mieux comprendre les rapports entre l’écologie et le christianisme à travers une relecture de la Bible, des Pères de l’église, des grandes figures du Moyen-Age et du XXème siècle.
Après que succès de la première conférence avec Michel Danais et la seconde autour de François Euvé, les autres auront lieu via Zoom tant que la pandémie rend cette précaution nécessaire. Dès que possible elles se dérouleront à la chapelle ND Des Anges (qui jouxte le Forum 1O4, rue de Vaugirard, Paris 6e) et la dernière, festive, le 8 mai au café-atelier association le Dorothy (85bis rue de Ménilmontant, Paris 2Oe).
La conversion écologique ne peut se résumer en 2 heures, c’est pourquoi nous avons choisi de vous offrir une progression logique. Ce parcours est conçu comme un tout cohérent, aussi la participation à l’ensemble des 8 soirées est recommandée.
La participation a chaque séance pourra être suivie en présentiel ou sur internet selon vos possibilités. Sur internet un « chat » (espace de conversation) permettra une interaction avec les intervenants.
PROCHAIN RDV / Séance N°4 – 11 janvier : François d’Assise et Hildegarde de Bingen : qu’apportent ces grandes figures à l’écologie par le Père Dominique Lang, auteur de Générations Laudato Si, Ed. Bayard et animateur du Blog Eglisesetecologie.
D’où sort Laudato Si ? Ses racines bibliques, par le Père François EUVÉ, jésuite, rédacteur en chef de la revue Etudes
Par Zoom entre 20 h et 21heures.
La conférence sera suivie par :
un temps de questions
le témoignage de Stéphanie TALEVIS de la maison Magis : de la finance de marché à la start-up dans l’économie circulaire : itinéraire spirituel et professionnel
des propositions d’engagements pour chacun, un pas en plus pour avancer sur notre propre conversion écologique
Inscription ici :
L’année Laudato Si’ proclamée par la pape François le 24 mai 2020, cinq ans après la parution de l’encyclique du pape François, les Chrétiens Unis pour la Terre et les Baptisé-e-s du Grand Paris (section Ile-de-France de la CCBF) vous invitent à un parcours en 8 conférences afin de mieux comprendre les rapports entre l’écologie et le christianisme à travers une relecture de la Bible, des Pères de l’église, des grandes figures du Moyen-Age et du XXème siècle.
Après que succès de la première conférence avec Michel Danais, les autres auront lieu via Zoom tant que la pandémie rend cette précaution nécessaire. Dès que possible elles se dérouleront à la chapelle ND Des Anges (qui jouxte le Forum 1O4, rue de Vaugirard, Paris 6e) et la dernière, festive, le 8 mai au café-atelier association le Dorothy (85bis rue de Menilmontant, Paris 2Oe).
La conversion écologique ne peut se résumer en 2 heures, c’est pourquoi nous avons choisi de vous offrir une progression logique. Ce parcours est conçu comme un tout cohérent, aussi la participation a l’ensemble des 8 soirées est recommandée.
La participation a chaque séance pourra être suivie en présentiel ou sur internet selon vos possibilités. Sur internet un « chat » (espace de conversation) permettra une interaction avec les intervenants.
Séance N°3 – Lundi 7 décembre : Quelle place pour les animaux chez les chrétiens ? De la Bible à Laudato Si’ : par le Père Robert Culat, auteur de « Méditations bibliques sur les animaux » ( L’Harmattan). Témoignage par un jeune du café associatif chrétien le Dorothy.
MichelDanais, ingénieur et docteur en écologie répondra a vos questions entre 20 h et 21heures.
Entre 21h et 21h30 : la conférence sera suivie chaque fois par un échange, un témoignage et une proposition d’engagement. Pour commencer, le 5 octobre, Elisabeth Flichy témoignera de comment sa conversion écologique l’a amenée a travailler dans une boutique de vrac.
2 options :
68 rue de Babylone (chez Temps présent) COMPLET
via Zoom
Dans les deux cas, l’inscription est indispensable
L’année Laudato Si’ proclamée par la pape François le 24 mai 2020, cinq ans après la parution de l’encyclique du pape François, les Chrétiens Unis pour la Terre et les Baptisé-e-s du Grand Paris (section Ile-de-France de la CCBF) vous invitent à un parcours en 8 conférences afin de mieux comprendre les rapports entre l’écologie et le christianisme à travers une relecture de la Bible, des Pères de l’église, des grandes figures du Moyen-Age et du XXème siècle.
La première conférence aura lieu chez Temps présent (merci !), les 6 autres a la chapelle ND Des Anges (qui jouxte le Forum 1O4, rue de Vaugirard, Paris 6e) et la dernière, festive, le 8 mai au café-atelier association le Dorothy (85bis rue de Menilmontant, Paris 2Oe).
La conversion écologique ne peut se résumer en 2 heures, c’est pourquoi nous avons choisi de vous offrir une progression logique. Ce parcours est conçu comme un tout cohérent, aussi la participation a l’ensemble des 8 soirées est recommandée.
La participation a chaque séance pourra être suivie en présentiel ou sur internet selon vos possibilités. Sur internet un « chat » (espace de conversation) permettra une interaction avec les intervenants.
Séance N°2 – Mercredi 4 novembre à la Chapelle Notre Dame des Anges : D’où sort Laudato Si’ ? Les racines bibliques , par le Père François Euvé, jésuite, rédacteur en chef de la revue Etudes.
Séance N°3 – Lundi 7 décembre à la Chapelle Notre Dame des Anges : De la bible à Laudato Si’ : quelle place pour les animaux ? par le Père Robert Culat, auteur de « Méditations bibliques sur les animaux » ( L’Harmattan). Témoignage par un jeune du café associatif chrétien le Dorothy.
Depuis mars dernier, nous vivons un moment « particulier », l’impensable est devenu réalité. Avec le changement climatique, nous nous attendions à des canicules, à des sécheresses, à des incendies, à la remontée des insectes tropicaux (paludisme)…cette pandémie a été une surprise et son installation dans la durée une donnée nouvelle.
Et pourtant, justement, cette situation exceptionnelle a éveillé beaucoup d’entre nous à l’observation de la nature (le grand peintre Hockney dit qu’il n’a jamais ainsi observé le printemps au jour le jour), les oiseaux se sont fait entendre, beaucoup d’entre nous ont appris à « cultiver leur jardin » avec une présence plus intense à leur quotidien ou se sont pris a rêver a de grands changements.
Le thème de l’année est JUBILE POUR LA TERRE, temps de libération et de repos. Et si nous-même et la terre nous octroyions un repos, par la lenteur et le silence de se déplacer en vélo, l’arrêt des longs voyages et des réunions multiples, la limitation du nombre de personnes rencontrées et l’attention renouvelée à la qualité de la rencontre…
Église verte propose des idées :
PRIER : lors de petites célébrations, temps dans la nature, intentions dans nos célébrations régulières
ECHANGER en atelier sur « où atterrir après la pandémie » inspiré des travaux du philosophe Bruno Latour
RENCONTRER les investisseurs locaux solidaire pour favoriser une économie plus résiliente (CIGALES)
SE MOBILISER pour abolir la dette dans les pays qu’elle étrangle déjà
Déconfinement, Semaine Laudato Si’
dans toute la France… avec le monde entier,
le dimanche 24 mai à 20H,
« Sonnons les cloches pour redémarrer autrement »
A l’occasion du 5ème anniversaire de la publication de l’encyclique Laudato Si’ le pape François appelle à une mobilisation mondiale
La pandémie actuelle nous a rappelé notre vulnérabilité, elle a montré dans quelle impasse nous conduit une mondialisation excessive. Elle a aussi révélé notrecapacité à prendre des mesures drastiques quand la situation l’exige. Elle a élargi le champ des possibles.
Or, si, bientôt, nous saurons surmonter cette crise, la détérioration de l’état de notre maison commune, la Terre, est une tendance de fond qui va perdurer et nous emmène vers un dérèglement climatique hors de contrôle, vers une 6ème extinction massive des espèces ! Les pollutions et les dégradations des écosystèmes restent dramatiques, et nous appellent à changer radicalement notre manière de vivre, individuellement et collectivement, et à revoir notre modèle économique. Conjointement à ces enjeux environnementaux, les injustices sociales, elles aussi, s’accentuent. Or, ce sont toujours les populations les plus démunies qui pâtissent le plus des événements climatiques et des crises économiques.
C’est pourquoi, il nous faut nous saisir de l’opportunité qui se présente à nous aujourd’hui d’impulser un changement en profondeur, et de promouvoir la conversion écologique proposée par l’encyclique Laudato Si’.
C’est ce que nous voulons clamer haut et fort par l’opération « Sonner les cloches pour redémarrer autrement » qui invite tout à la fois :
– à marquer un temps d’arrêt pour réfléchir, prendre du recul et méditer,
– à nous rassembler largement pour construire le « monde d’après »,
– à entendre un signal d’alarme appelant à nous mobiliser car la situation est grave,
– et… à lever les yeux, à redonner du sens à notre vie et, si on est croyant, à nous tourner vers Dieu.
Concrètement, nous proposons de :
demander au responsable (prêtre ou autre) de les faire sonner le dimanche 24 mai à 20H pendant 10 min,
nous unir à cette sonnerie, selon nos possibilités,
– soit en sonnant à notre fenêtre, à 20h, clochettes ou sons de smartphones amplifiés (St Théodule accessible ICI),
– soit en nous réunissant par petits groupes de moins de 10 personnes devant les entrées des églises,
prendre un temps de réflexion (exercice “Où atterrir après la pandémie”, proposé par l’Atelier d’auto-description du collège des Bernardins et Eglise verte), de méditation ou de prière (proposition de CUT : ICI),
et, si possible, de nous envoyer une photo ou un message pour témoigner de votre participation.
Les supports de cette opération sont disponibles ici :
Dans la continuité de diverses propositions originales nées dans le cadre du Carême pour la Terre porté par l’association Chrétiens Unis pour la Terre depuis 2013, nous vous proposons une compilation de « méditations de carême » diffusées en 2018 par la radio RCF et réécrites pour les besoins de cette diffusion.
Cette compilation permet à chacun-e de puiser des ressources et de l’inspiration autour de la question écologique, de la sobriété, de la communion avec la Création, de la sauvegarde de notre maison commune.
Chaque méditation fait découvrir une courte citation de la Bible ou de la tradition chrétienne en l’éclairant d’une approche souvent pertinente et parfois impertinente, tout en invitant chacun-e à l’incarner concrètement dans sa vie par des gestes simples. Vous recevrez durant chaque semaine de carême une “enveloppe” de textes traitant de sujets différents.
Si vous ne souhaitez la recevoir, faites nous le savoir par mail !
Chaque semaine, les fascicules seront sur le site Carême pour la Terre et ci-dessous :
Voilà, on en rêvait, on en parlait depuis les Assises chrétienne des l’écologie de 2015… le père Souveton avait soufflé l’idée en septembre 2016, maintenant c’est sûr, c’est pour cet été :
du 11 au 14 juillet et c’est au Prieuré du Mont Saint Michel
sur la commune d’Ardevon un site magnifique, restauré avec soin, avec de grandes pelouses pour planter la tente, un four à pain, de belles sales…et le Mont Saint Michel à une heure à pied…
On vous dit « sur les rails », parce que l’idéal est d’y aller en train et d’emporter son vélo (ça vous laisse 5 mois pour le remettre en état si les grèves ne vous ont pas encore convaincu.e.s).
Pour le programme précis, il va falloir attendre encore un peu, mais on peut déjà dire que le père Dominique Lang sera des nôtres en effet une spiritualité simple et intense sera au cœur du Festival.
La relation à la nature aussi, de beaucoup de manières différentes : observation, expérimentation, émerveillement, marche…
Mais aussi, en cohérence maximale, une expérience concrète de sobriété heureuse,
Un partage des initiatives qui fleurissent dans le monde chrétien…mais pas seulement…
Des conférence, des films, de la musique… bref de quoi nous donner de l’énergie pour célébrer dignement les 5 ans de l’Encyclique Laudato Si’ !
De quoi vivre 4 jours inoubliables de conversion écologique intérieure !
L’équipe d’organisation comprend, outre CUT, le Ceras, le Dorothy, le Simone et en partenariat avec le diocèse de Coutances, A Rocha et Pelerin magazine.
Si l’idée vous passionne et que vous avez du temps et des talents, on recrute :
Faire découvrir Maison commune à un.e. ami.e. ! Il suffit de télécharger notre lettre mensuelle Maison commune décembre 2019 et de proposer à la personne de cliquer sur « Je m’abonne », tout à fait à la fin.
C’est gratuit et ça permet de rester au courant des initiatives chrétiennes sur l’écologie (rencontres, colloques, émissions, publications, d’avoir un conseil chaque mois pour faire un pas qui a de vraies conséquences en terme de conversion écologique, d’être informé sur les initiatives de Chrétiens unis pour la terre mais aussi de bien d’autres : Bible et création, Eglise verte, Académie de l’écologie intégrale, Chalets Arc-en-ciel et bien d’autres…
Ecouter en famille l’émission des Reporterriens sur Noël : ICI. Cela pourra servir de support de discussion.
Lire le numéro spécial Noël de l’hebdomadaire La Vie sur 75 chrétiens exceptionnels. Vous y trouverez des personnes très connues (James Ellroy, Léa Salame, le docteur Mukwege…) ou moins. Et un portrait traite de l’une des fondatrices de Chrétiens unis pour la terre.
Regarder en famille Irrintzina pour plonger à la découverte des actions non violentes pour le climat en France : ICI.
Découvrir ou redécouvrir ou faire découvrir la publication réalisé par Chrétiens unis pour la terre (en collaboration avec d’autres associations dont Pax Christi, les Fraternité franciscaine etc.) : Noël autrement qui propose de multiples idées (et détaille comment les mettre en œuvre) pour vivre Noël sans se focaliser trop sur le repas et les cadeaux mais avec bien d’autres propositions (jeux, échanges…) : ICI.
Sollicités pour la COP21, les 6 responsables de la Conférence des responsables de culte en France ont décidé d’appeler à une grande marche pour le climat. Les événements tragiques de fin 2019 ont causé l’interdiction de cette marche et leur appel (coordonné par l’ONG Avaaz) n’a jamais été diffusé.
Aujourd’hui, sollicités par Chrétiens unis pour la terre, ces hauts responsables (la plupart n’ont pas changé) ont décidé de renouveler cet appel, d’autant que le rapport de l’ONU du 26 novembre 2019 est alarmant et que la COP25 a lieu ces jours-ci à Madrid.
N’hésitez pas à diffuser largement cette vidéo. En effet peu de gens savent que le président de l’Union bouddhiste, le président du Conseil français du Culte musulman, le président de la Fédération protestante, le président du Consistoire israélite, le président de l’Assemblée des évêques orthodoxes et l’ancien président de la Conférence épiscopale ont enregistré cette expression publique.
Pour mieux connaître les initiatives de Chrétiens unis pour la terre ou pour participer, n’hésitez pas à écrire à chretiensunispourlaterre[@]gmail.com
Afin de mettre en œuvre l’accord de Paris sur le climat, se tiendra du 2 au 13 décembre à Madrid la COP25.
Juste avant, le vendredi 29 novembre, se dérouleront des marches de grande ampleur. Ce sera le moment de rappeler au monde le message puissant des Chrétiens sur l’écologie et de l’encyclique Laudato Si’.
Des manifestations auront lieu sous diverses formes dans le monde entier.Apportons d’apporter une contribution à la fois d’alerte et d’appel à la prière en sonnant les cloches des églises le vendredi 29 novembre à 13h48.
Pourquoi faire sonner les cloches ?
Nous croyons que faire sonner les cloches dans les villes, où des jeunes du monde entier marcheront par milliers, enverra un message puissant au monde et apportera au beau soutien à ces jeunes, tout en montrant l’importance de l’engagement de l’Eglise dans la lutte contre les dérèglements climatiques.
Enfin, ce sera un signe d’alerte sur l’urgence climatique déjà mise en avant par le saint Siège, bien des Eglises chrétiennes et d’autres hauts responsables religieux.
Cela rappellera aussi aux catholiques que, il y a 40 ans exactement, François Assise a été proclamé « patron des écologistes » par Jean-Paul II.
Pourquoi 13h 48 ?
Parce que c’est « l’heure du dépassement ».
Vous avez sans doute entendu parler du « jour du dépassement ». S’appuyant sur des universités canadiennes, l’ONG Global Footprint Network a calculé par des macro-modèles la date à laquelle l’humanité a consommé tout ce qui permet à la nature de se renouveler sans pénaliser les générations futures. En 2019, le WWF a calculé que cela tombait en France le 29 juillet. Rapporté à une journée, cela donne 13h48.
Comment ?
L’action consiste à sonner les cloches durant quelques minutes et en sonnant 12 coups pour symboliser que, comme pour l’Angelus, nous sommes à un point culminant du jour, à un croisement, un carrefour de la vie sur terre et qu’il est temps de « marquer un coup d’arrêt » ou de « s’arrêter pour réfléchir ». Notre proposition, c’est que durant cet arrêt, nous priions, méditions ou juste fassions silence en nous et autour de nous, où que nous soyons, pendant 12 minutes (à la place, par exemple, de se précipiter dans les magasin en ce jour de la surconsommation).
Vous pouvez aussi prévoir un petit rassemblement devant votre lieu de culte avec des clochettes à la main et/ou une affiche qui expliquer l’action ex : « Sonnons les cloches pour le climat + logo CUT et/ou le vôtre »
En plus
Les 12 minutes peuvent être des minutes de recueillement dans un lieu de prière, elles peuvent être « habitées » par une oraison silencieuse mais aussi par quelques propositions de textes ou de prières que vous trouverez ici. (CUT peut fournir pour les Xiens, peut-être le copain boudhiste + les musulmans lors de la soirée du 19 novembre ?)
Comptez-vous participer ?
Faites-nous le savoir en vous inscrivant ci-dessous
.
Nous vous communiquerons un flyer que vous pourrez afficher dans votre paroisse pour expliquer l’action et le logo de CUT .
Ci-dessous un récit, écrit spécialement pour Chrétiens unis pour la terre par Sebastien Dumont, apiculteur dans la Drome et membre de l’association Oeko-logia basée à Taulignan.
Les raisons de ma présence à Rome pour le synode sur l’Amazonie…
Je suis parti à Rome pour le synode sur l’Amazonie durant 2 jours en octobre dernier.
Ce désir me taraudait depuis quelques mois et les portes se sont ouvertes petit à petit pour que ce projet devienne possible. C’était en effet le 1er synode dont l’un des thèmes était l’écologie intégrale. Comme français, nous étions concernés directement de part la Guyane. Et je crois que quelque chose en moi me disait que ce synode nous concernait tous, hôtes de la maison commune, bien que le sujet semblait alors bien peu abordé dans les milieux chrétiens. Peut-être que le §49 de l’encyclique Laudato Si trouvait toute sa signification dans le contexte amazonien : « nous ne pouvons pas nous empêcher de reconnaître qu’une vraie approche écologique se transforme toujours en une approche sociale, qui doit intégrer la justice dans les discussions sur l’environnement, pour écouter tant la clameur de la terre que la clameur des pauvres. ». De plus le contexte amazonien rend évident cette expression « tout est lié » de l’encyclique, par exemple vis-à-vis de la biodiversité, qui trop souvent est considérée comme une entité abstraite et dont la protection est une option comme une autre, voire romantique. En ce sens, le cas de l’Amazonie a quelque chose de paradigmatique : cette région présente les nombreuses dimensions de l’écologie intégrale que nous avons à vivre : le tout est lié car si l’on tue la forêt, on tue les peuples indigènes ; la connexion entre dimension sociale et dimension écologique ; le meurtre des plus fragiles (les pauvres, les femmes…) etc.
… dans le contexte ecclésial actuel
Ce synode a cristallisé aussi beaucoup de craintes internes à l’Église, qui, si elles ont toujours existé, prennent une allure spéciale, car « l’Église est dans le monde, et le monde se trouve à une charnière » comme peut le dire le cardinal Schönborn1. Aussi j’avais à cœur de prier et jeûner pour ce synode. Avec l’association Oeko-logia, nous avions organisé une journée de prière et de jeûne pour ce synode et tout spécialement en communion avec le diocèse de Cayenne. Mais je voulais poursuivre cette initiative à Rome. Alors je suis parti.
Le témoignage de sœur Dorothy Stang
Le samedi matin, j’ai rejoint tout d’abord une rencontre autour de la figure de sœur Dorothy Stang, cette sœur assassinée en 2005 pour son soutien aux indigènes et leur droit à vivre sur une terre avec leur famille. C’était très beau. Nous étions une quinzaine de personnes, surtout des femmes. Cette rencontre, si elle permettait de replonger dans la vie de sœur Dorothy et de découvrir la vie d’autres martyrs, était tournée vers la vie. Quels beaux témoignages de ces religieuses, qui parfois ont connu sœur Dorothy, et qui poursuivent le combat humblement !
La célébration à l’église sainte Marie in Traspontina
Le samedi soir, avait lieu une célébration de repentance dans l’église sainte Marie in Traspontina. Repentance pour tous les crimes commis au moment de la découverte du nouveau monde et pour les erreurs commises dans le cadre de l’évangélisation. Le samedi après-midi, je m’étais retrouvé au cœur de l’équipe, principalement brésilienne, qui préparait cette célébration. Le soir même, je les retrouvais donc pour cette veillée. Ce fut très beau. Ainsi, après de très beaux chants évoquant entre autres l’écologie intégrale, nous nous mettions à genoux pour demander pardon, et des personnes issues des communautés indigènes venaient nous bénir et nous relever, parés de leurs beaux habits et de leurs beaux sourires. La célébration se poursuivit avec la distribution de graines d’Amazonie, qui représentaient l’espérance que la vie reprendrait le dessus et qu’elle nous viendrait des plus pauvres. Nous terminâmes par une marche aux flambeaux vers la place St Pierre, pleine de musique joyeuse !
Le dimanche avec le GGCM (Global Catholic Climate Movement)
Le dimanche, était célébrée la messe de canonisation du cardinal Newman (l’un des plus grands théologiens du XIXe), et de trois sœurs : Giuseppina, italienne, femme forte fondatrice de congrégation, Irma, brésilienne dédiée aux pauvres fondatrice de l’Union ouvrière de st François, Marie-Thérèse, indienne, au-delà des castes, proche des personnes atteintes de la lèpre et la variole. Quel beau cadeau ! Le dimanche se poursuivit avec une invitation du GGCM à un repas et à une après-midi priante et festive. C’était tout simple et très beaux : des personnes venues du monde entier, une chorale africaine, la présence de 3 cardinaux, dont un secrétaire du synode sur l’Amazonie, et bien sûr de nombreuses personnes indigènes d’Amazonie. Difficile de décrire tout ce qui s’est passé , mais j’ai trouvé cette rencontre elle-aussi paradigmatique de l’écologie intégrale pour diverses raisons, parmi lesquelles :
– la diversité des personnes, et un placement des personnes très « mixé » : j’ai pu manger en face du cardinal Hollerich, dont l’avais été émerveillé par le discours à l’université de Georgestown en vue du synode sur l’Amazonie, le 20 mars 20192
– une manière ajustée d’habiter ce monde : par exemple, après la bénédiction du repas végétarien, par cette invitation à manger en étant particulièrement présent à notre mastication, aux goûts, aux chants des oiseaux autour de nous…
– une manière simple et belle de faire la fête, car nous avons dansé autour d’une représentation de l’Amazonie !
Merci Seigneur pour ce synode !
Soirée d’équinoxe, soirée de Saison de la Création, soirée de Semaine de mobilisation pour le climat, Soirée de Sommet Action climat de l’ONU de NY…
Le long de la Seine parce que c’est à Paris où a été signé l’Accord de 2015 sur le climat engageant 196 pays à rester sous les 1, 5°C d’augmentation de température du globe.
Entre deux ponts car nous souhaitons créer des ponts entre religions, convictions, intentions…bonnes pour la terre.
Nous étions une centaine à méditer, prier, chanter, écouter en ouvrant nos cœurs, désireux et désireuses de changer et faire changer…nos vies, nos familles, nos élus, nos entreprises…
Vous avez été des milliers à regarder et partager la video. Merci de continuer, de reproduire ce type d’initiatives, mais aussi de marcher, de parler, d’agir individuellement et collectivement.
Merci à Stéphane et à la Mission Populaire,
à Elisabeth, à Priscille, à Emmanuel, à Thierry, à François, à Bertrand, à Barbara, à François pour Chrétiens unis pour la terre,
à Marc qui nous a fait découvrir le didjeridoo en cristal, à Claire et Auré pour la harpe et le chant, à Bertrand pour le wishper, à Ali pour le chant, au père Stéphane et à Aloïs pour la sono,
à François d’Unis pour la climat qui a mobilisé ses amis et a stimulé cette initiative, à Alteritees qui a réalisé la video,
aux intervenants qui ont nous guidé.e.s :
Catherine Le guern, philosophe, membre des Colibris, agnostique
Olivier Wang Genh, moine et enseignant bouddhiste de l’école Zen Soto, Président de l’Union Bouhiste de France.
Père Jean-Christophe Meyer, secrétaire général adjoint de la Conférence épiscopale. Son texte ici.
Anouar Kbibech, Président du Rassemblement des musulmans de France, ancien Président du Conseil Français du culte musulman
Gabriel Hagaï, rabbin de formation et maître-initiateur dans une tradition mystique non-dualiste du judaïsme séfarade, texte lu par Mohamed Khenissi d’Hermeneo
François Clavairoly, président de la Fédération protestante de France
Muriel Mandakini, disciple de Maitre Sri Tathata, représente un des courants du védisme en France
A toutes celles et ceux qui ont été présents physiquement ou à distance et qui ont soutenu cette initiative.
Dans une dynamique Faith For Future, Chrétiens unis pour la terre propose une Veillée interconvictionnelle au bord de la Seine, sous le Pont Neuf (accès par Métro Châtelet puis descendre sur le quai rive droite)
Venez méditer et prier ensemble avec toutes convictions en harmonie !
A tous les humains qui se sentent connectés au vivant, à tous ceux qui gardent la foi dans le futur, chrétiens, musulmans, juifs, agnostiques, athées, nous proposons une veillée ensemble à écouter des paroles différentes et méditer sur fond musical, de 19 à 21h, sous le pont Neuf.
Ce 23 septembre, l’ONU organise un sommet mondial sur le climat à New-York. Pour que des engagements y soient enfin pris à la hauteur des enjeux, la société civile organise une semaine de mobilisation générale pour le climat et la justice sociale du 20 au 27 septembre (grèves, marches, débats, nettoyages, assemblées, veillées, méditations, rencontres ..).
Dans ce cadre, ce 23 septembre, autour du coucher de soleil, nous proposons à tou.t.e.s une veillée de prière/méditation. L’équinoxe comme le coucher du soleil marquent l’entrée dans le déclin du jour.
Les méditations et prières seront guidées par les Présidents de la Fédération protestante, de l’Union Bouddhiste et du Rassemblement des musulmans de France ainsi qu’un représentant de la Conférence épiscopale.
Ces paroles seront entrecoupées de musique (bol de cristal, harpe celtique, voix…) ou de silence et le rassemblement sera ponctué et conclu par un whishper (geste universel d’union de l’humanité déterminée à sauver le climat).
L’événement sera dans une lieu symbolique, le long de la Seine, sous le Pont Neuf pour envoyer un message aux représentants à l’ONU (New York) qui se réuniront ce jour-là.
Depuis 2012, tous les ans, Chrétiens unis pour la terre recense et propose des initiatives lors de la Saison de la création (autrefois appelée Temps pour la création).
Cette Saison existe depuis 2007 en Europe (à initiative des croyants protestants, orthodoxes et catholiques) et en démarrant à la date du texte écologique du patriarche Dimitrios de Constantinople en 1989. En 2015, le pape François a demandé une journée de prière spéciale le 1er septembre, comme dans le calendrier orthodoxe.
En 4 pages, un accompagnement pour une heure trente environ de balade, en prenant le temps de ressentir et de vivre un moment privilégié de conversion écologique nous reliant au Réseau de la Vie (comme le nomme le dicastère Dicastère de Rome)
le site de la fédération protestante propose cette année des ressources ici.
le site Unité des chrétiens a co-conçu des outils (voir ici ) avec Eglise verte qui a préparé une affiche, une série de propositions d’animation pour adultes et de jeux pour enfants autour du thème : « Biodiversité, toucher et le laisser toucher » ainsi qu’une fiche pratique de célébration.
A savoir : Durant cette Saison de la création aura lieu aussi un temps fort de mobilisation internationale sur le climat entre le 20 et le 27 septembre.
Enfin : un conseil TV (une fois n’est pas coutume ! ) dimanche 1er septembre sur France2, à 10h documentaire sur les Chrétiens et l’écologie avec un aperçu concret d’Eglise verte.
Conformément à la mission que Chrétiens unis pour la terre s’est fixé lors de sa création en 2012 voici un appel où, main dans la main, catholiques, protestants, juifs et musulmans, nous nous engageons à soutenir la mobilisation des jeunes pour le climat que mènent les lycéens depuis plusieurs mois.
Rassemblement vendredi 24 à 13h Opera et dans des centaines de villes voir ici
Le 24 mai 2015, le pape François signait l’encyclique Laudato Si’, appelant à un dialogue et une action commune des religions et des mouvements écologistes pour la sauvegarde de la nature et la défense des pauvres. Le 24 mai 2019, la jeunesse du monde se mobilise pour le climat. Le 17 avril dernier, Greta Thunberg et le pape François se rencontraient.
Dans cet esprit ont fleuri des collaborations interreligieuses et interconvictionnelles pour le climat depuis plus d’une décennie, avec un engagement fort du Conseil œcuménique des Églises. En France, la Conférence des responsables de Culte en France (CRCF) remettait une Déclaration sur la crise climatique à l’Élysée six mois avant la COP21.
Nous, issus de différentes traditions religieuses, juives, chrétiennes et musulmanes, voulons dire comme dans de nombreux pays, que nous nous réjouissons face à cette mobilisation mondiale de la jeunesse et nous interpellons à nouveau les dirigeants de nos pays, pour qu’ils écoutent enfin « tant la clameur de la terre que la clameur des pauvres ». Il est urgent que l’ensemble de nos dirigeants et représentants, y compris ceux qui présideront aux destinées de l’Union européenne à l’issue du prochain scrutin, prennent les décisions nécessaires pour éviter la catastrophe climatique. Comme nous l’ont rappelé le GIEC et l’IPBES, il est urgent de passer aux actes !
En effet, nous sommes en train de détruire la diversité de la vie sur la terre par la surconsommation et la combustion croissante d’énergies fossiles. Le moment est proche où il ne sera plus possible d’arrêter l’extinction massive de bien des formes de vie – y compris la nôtre. Cette crise climatique met en danger le futur de nos enfants et petits-enfants. Défi de justice intergénérationnelle, elle est de manière plus large un défi de justice climatique : elle touche en premier lieu les plus pauvres, au Nord comme au Sud, accentue les violences sociales et contraint à l’exil de plus en plus de personnes.
Nous réaffirmons notre propre engagement, personnel et des structures dans lesquels nous sommes engagés, pour participer à cette transition nécessaire et urgente, que ce soit dans la gestion écologique de nos structures, les décisions sur notre patrimoine – bâti ou épargne – et dans la vie liturgique et de prière.
Nous disons à chacune et à chacun : n’ayez pas peur. Oui, protéger notre maison commune nous oblige à des changements profonds des structures de nos sociétés, de nos modes de vie, des façons de regarder les différentes formes de vie végétales et animales. Ils obligent à ne plus mettre l’argent et les biens matériels au centre mais au service des investissements nécessaires. Ces changements sont bons et dessinent un futur désirable, où l’être passera avant le faire ou l’avoir, les inégalités sociales devront être réduites et les pauvres considérés, la beauté de la terre rendue à nos sens. Le temps est venu d’agir sans délai aucun : avec amour, créativité, générosité, foi et espérance !
Olivier Abel, philosophe ; Guy Aurenche, ancien président de l’ACAT et du CCFD-Terre solidaire ; Ghaleb Bencheikh, président de la Conférence Mondiale des Religions pour la Paix, Rachid Benzine, islamologue ; Olivier Brès, président du Comité national de la Mission populaire évangélique de France ; Sylvie Bukhari-de Pontual, présidente du Ccfd-Terre Solidaire ; Grégoire Catta, prêtre jésuite, directeur du Service National Famille et Société de la Conférence des Evêques de France ; Suzanne Chevrel, présidente des Éclaireuses et Éclaireurs Unionistes de France ; François Clavairoly, président de la Fédération protestante de France ; Frédéric de Coninck, théologien, église protestante mennonite ; Michel Maxime Egger, éco-théologien orthodoxe ; François Euvé, prêtre jésuite et directeur de la revue Études ; Arnaud Favart, vicaire général de la Mission de France ; Véronique Fayet, présidente du Secours Catholique-Caritas France ; Mgr Bruno Feillet, président du Conseil Famille et Société de la Conférence des Evêques de France ; Jean Fontanieu, secrétaire général de la Fédération de l’entraide protestante ; Laurent Gagnebin, théologien et ancien président du Mouvement du Christianisme social ; Eric Geoffroy, islamologue, musulman, président de Conscience Soufie ; Gaël Giraud, prêtre jésuite et économiste ; Gabriel Hagaï, rabbin ; Philippe Kabongo Mbaya, président du Mouvement du christianisme social ; Christine Kristof-Lardet, présidente d Anima Terra/Spiritualités pour la terre ; Elena Lasida, chargée Ecologie et Société à la Conférence des Evêques de France ; Stéphane Lavignotte, pasteur et éthicien, ancien président du Mouvement du Christianisme social ; Jean Merckaert, directeur du plaidoyer du Secours Catholique ; Anne-Sophie Monsinay et Eva Janadin, co-fondatrices des Voix d’un islam éclairé ; Laura Morosini, conseillère en conversion écologique, présidente de Chrétiens unis pour la terre ; Marion Muller-Colard, théologienne et romancière ; Alain Paillard, secrétaire national de Justice et Paix France ; Cécile Renouard, religieuse de l’Assomption et chercheuse en philosophe politique ; Fabien Revol, titulaire de la Chaire jean bastaire de l’Université catholique de Lyon ; Isabelle Richard, présidente de la Fédération de l’entraide protestante ; Frédéric Rognon, pasteur et professeur de philosophie ; Jean-Luc Souveton, prêtre, co-initiateur des Assises chrétiennes de l’écologie.Emmanuelle Seyboldt, présidente du Conseil national de l’Église protestante unie de France ; Marc Stenger, évêque de Troyes et président de Pax Christi France ; Philippe Verseils, secrétaire général de la Mission populaire évangélique de France
Conformément à la mission que Chrétiens unis pour la terre s’est fixé lors de sa création en 2012 voici un appel où, main dans la main, catholiques, protestants, juifs et musulmans, nous nous engageons à soutenir la mobilisation des jeunes pour le climat que mènent les lycéens depuis plusieurs mois.
Rassemblement vendredi 24 à 13h Opera (14h50 devant Zara) pour les parisiens et dans des centaines de villes voir ici
Le 24 mai 2015, le pape François signait l’encyclique Laudato Si’, appelant à un dialogue et une action commune des religions et des mouvements écologistes pour la sauvegarde de la nature et la défense des pauvres. Le 24 mai 2019, la jeunesse du monde se mobilise pour le climat. Le 17 avril dernier, Greta Thunberg et le pape François se rencontraient.
Dans cet esprit ont fleuri des collaborations interreligieuses et interconvictionnelles pour le climat depuis plus d’une décennie, avec un engagement fort du Conseil œcuménique des Églises. En France, la Conférence des responsables de Culte en France (CRCF) remettait une Déclaration sur la crise climatique à l’Élysée six mois avant la COP21.
Nous, issus de différentes traditions religieuses, juives, chrétiennes et musulmanes, voulons dire comme dans de nombreux pays, que nous nous réjouissons face à cette mobilisation mondiale de la jeunesse et nous interpellons à nouveau les dirigeants de nos pays, pour qu’ils écoutent enfin « tant la clameur de la terre que la clameur des pauvres ». Il est urgent que l’ensemble de nos dirigeants et représentants, y compris ceux qui présideront aux destinées de l’Union européenne à l’issue du prochain scrutin, prennent les décisions nécessaires pour éviter la catastrophe climatique. Comme nous l’ont rappelé le GIEC et l’IPBES, il est urgent de passer aux actes !
En effet, nous sommes en train de détruire la diversité de la vie sur la terre par la surconsommation et la combustion croissante d’énergies fossiles. Le moment est proche où il ne sera plus possible d’arrêter l’extinction massive de bien des formes de vie – y compris la nôtre. Cette crise climatique met en danger le futur de nos enfants et petits-enfants. Défi de justice intergénérationnelle, elle est de manière plus large un défi de justice climatique : elle touche en premier lieu les plus pauvres, au Nord comme au Sud, accentue les violences sociales et contraint à l’exil de plus en plus de personnes.
Nous réaffirmons notre propre engagement, personnel et des structures dans lesquels nous sommes engagés, pour participer à cette transition nécessaire et urgente, que ce soit dans la gestion écologique de nos structures, les décisions sur notre patrimoine – bâti ou épargne – et dans la vie liturgique et de prière.
Nous disons à chacune et à chacun : n’ayez pas peur. Oui, protéger notre maison commune nous oblige à des changements profonds des structures de nos sociétés, de nos modes de vie, des façons de regarder les différentes formes de vie végétales et animales. Ils obligent à ne plus mettre l’argent et les biens matériels au centre mais au service des investissements nécessaires. Ces changements sont bons et dessinent un futur désirable, où l’être passera avant le faire ou l’avoir, les inégalités sociales devront être réduites et les pauvres considérés, la beauté de la terre rendue à nos sens. Le temps est venu d’agir sans délai aucun : avec amour, créativité, générosité, foi et espérance !
Olivier Abel, philosophe ; Guy Aurenche, ancien président de l’ACAT et du CCFD-Terre solidaire ; Ghaleb Bencheikh, président de la Conférence Mondiale des Religions pour la Paix, Rachid Benzine, islamologue ; Olivier Brès, président du Comité national de la Mission populaire évangélique de France ; Sylvie Bukhari-de Pontual, présidente du Ccfd-Terre Solidaire ; Grégoire Catta, prêtre jésuite, directeur du Service National Famille et Société de la Conférence des Evêques de France ; Suzanne Chevrel, présidente des Éclaireuses et Éclaireurs Unionistes de France ; François Clavairoly, président de la Fédération protestante de France ; Frédéric de Coninck, théologien, église protestante mennonite ; Michel Maxime Egger, éco-théologien orthodoxe ; François Euvé, prêtre jésuite et directeur de la revue Études ; Arnaud Favart, vicaire général de la Mission de France ; Véronique Fayet, présidente du Secours Catholique-Caritas France ; Mgr Bruno Feillet, président du Conseil Famille et Société de la Conférence des Evêques de France ; Jean Fontanieu, secrétaire général de la Fédération de l’entraide protestante ; Bernard Frech, président de la communauté israélite beauvaisienne ; Laurent Gagnebin, théologien et ancien président du Mouvement du Christianisme social ; Eric Geoffroy, islamologue, musulman, président de Conscience Soufie ; Gaël Giraud, prêtre jésuite et économiste ; Gabriel Hagaï, rabbin ; Anouar Kbibech, ancien président du Conseil français du culte musulman ; Philippe Kabongo Mbaya, président du Mouvement du christianisme social ; Christine Kristof-Lardet, présidente d Anima Terra/Spiritualités pour la terre ; Elena Lasida, chargée Ecologie et Société à la Conférence des Evêques de France ; Stéphane Lavignotte, pasteur et éthicien, ancien président du Mouvement du Christianisme social ; Jean Merckaert, directeur du plaidoyer du Secours Catholique ; Anne-Sophie Monsinay et Eva Janadin, co-fondatrices des Voix d’un islam éclairé ; Laura Morosini, conseillère en conversion écologique, présidente de Chrétiens unis pour la terre ; Marion Muller-Colard, théologienne et romancière ; Alain Paillard, secrétaire national de Justice et Paix France ; Cécile Renouard, religieuse de l’Assomption et chercheuse en philosophe politique ; Fabien Revol, titulaire de la Chaire jean bastaire de l’Université catholique de Lyon ; Isabelle Richard, présidente de la Fédération de l’entraide protestante ; Frédéric Rognon, pasteur et professeur de philosophie ; Jean-Luc Souveton, prêtre, co-initiateur des Assises chrétiennes de l’écologie.Emmanuelle Seyboldt, présidente du Conseil national de l’Église protestante unie de France ; Marc Stenger, évêque de Troyes et président de Pax Christi France ; Philippe Verseils, secrétaire général de la Mission populaire évangélique de France
En guise de cadeau de bonne année 2019, voici le récapitulatif des Maison commune, de 2018, notre lettre mensuelle !
C’est aussi la 50ème lettre depuis que nous avons commencé en avril 2013.
Merci encore à toutes les personnes qui nous ont félicité pour l’évolution positive de cette lettre et celles et ceux d’entre vous qui nous envoient des informations (l’idéal est de les envoyer avant la fin du mois précédant la publication – jusqu’au 27 du mois).
C’est aussi l’occasion de faire connaître cette lettre à vos amis !
Demain, 8 décembre, dans le monde entier se dérouleront des Marches mondiales pour le climat, alors que la COP24 peine à trouver un accord en Pologne.
Pour les Parisiens, rendez-vous donc place de la Nation (angle rue des Bouvines) pour défiler ensemble, unis pour une conversion écologique !
A Rennes, Nantes, Lyon, Valence et dans 140 autres villes des marches non-violentes et familiales auront lieu. Tous les contacts sont ici.
Pour certains, c’est trop timide, pour d’autres trop audacieux dans un contexte français tendu. Et pourtant, bien des raisons nous y motivent et nous donnent du courage. Un courage presque ridicule au regard de ce que vivent les victimes tous les jours plus nombreuses des dérèglements climatiques ou les personnes qui, en Amérique du Sud ou en Afrique se battent au jour de jour contre les projets d’extractions fossiles ou miniers : 200 y ont laissé leur vie l’an dernier !
dans Mediapart une tribune issue des mouvements chrétiens (protestants, catholiques et oecuméniques- dont CUT) sur la nécessité de placer les milieux populaires et la jeunesse au coeur de la transition écologique,
ou les motivations d’une chrétienne (de Chrétiens unis pour la terre) dans la Croix.
A partir de samedi 1er décembre, nous allons vivre ensemble et nous vous invitons à vivre « 24h de prière pour le climat ». Pourquoi ?
Nous, croyants, sommes persuadés que Dieu écoute nos appels et que notre souci de sauvegarder la création et de préserver des conditions de vie acceptables pour l’humanité vaut la peine d’y consacrer un temps de prière particulier.
Le 2 décembre débutera la COP24, l’échéance majeure après l’accord de Paris (COP21) de 2015. Ainsi, du 2 au 14 décembre qu’à Katowice, en Pologne, se réuniront les pays signataires afin d’établir des plans d’actions en vue de limiter le réchauffement climatique.
Or, après le rapport du GIEC du 8 octobre dernier, on sait que nous ne nous dirigeons pas vers les 1,5°C d’augmentation mais plutôt vers 3°C et plus. Les records de température de cet été dans tout l’hémisphère nord , les incendies californiens et les précipitations extraordinaires en Italie et dans le midi nous montrent que personne ne sera épargné, même si le prix le plus lourd est porté par les pays les plus pauvres, dont les populations doivent se déplacer en masse. Où ?
Là où vous êtes.
Dans votre chambre, prenez une bougie, une mappemonde ou confectionnez un globe peint et…recueillons-nous, demandons au Seigneur de nous porter sur le chemin de la conversion écologique et de trouver les mots et les occasions collectives pour stimuler les autres croyants et les décideurs économiques et politiques.
Dans votre lieu de prière préféré, dans une église par exemple. Vous pouvez proposer de disposer un lieu ad hoc et qu’une intention soit lue pendant une messe ou un culte.
Bien sûr l’idéal est d’écouter Matthieu 18,20 « Là où deux ou trois sont réunis en mon nom. je suis là au milieu d’eux ».
Le 1er et 2 décembre, c’est aussi une semaine avant la grande marche mondiale pour le climat du 8 décembre, aussi on peut imaginer que ce temps de prière soit aussi une occasion de dessiner, l’imaginer des phrases, des banderoles…pour être présents en chrétiens unis pour la terre à ces marches du 8 décembre qui se dérouleront dans de très nombreuses villes. Comment participer ?
Pour participer, il suffit de s’inscrire sur une heure où vous vous engagez à porter cette prière sur votre cœur et sur vos lèvres.
A vous de trouver la forme qui conviendra le mieux selon le contexte dans lequel vous vous trouverez : un chapelet, une messe, des chants, la lecture à haute voix de citations de Laudato Si’ ou de passage bibliques. Nous enverrons des suggestions dans les prochains jours aux personnes ou groupes inscrits ci-dessous.
On vous en a déjà parlé, la démarche Eglise verte a été lancée en septembre 2017 pour aider les paroisses à s’engager dans une « conversion écologique » appelée par Laudato Si’ et dans toutes les confessions chrétiennes. C’est concret, c’est simple et ça marche bien, puisque 120 paroisses ont déjà démarré.
L’initiative est résolument œcuménique, bien dans l’esprit des ce qu’on vit depuis six ans à CUT, au Jeûne pour le climat, aux Assises de l’écologie…
Au portage : la Conférence de évêques de France, la Fédération protestante de France, l’Assemblée des évêques orthodoxes de France et la Conseil d’Eglises chrétiennes en France. En co-pilotage : CCFD-Terre solidaire, Secours catholique et Ceras. Dans l’opérationnel l’association A Rocha et et la structure d’expertise AVEC.
A Chrétiens unis pour la terre, beaucoup d’entre nous y trouvent un outil nécessaire pour agir au niveau local de manière durable et structurée, en complément de notre engagement d’information, de plaidoyer, de prière et de sensibilisation pour le respect de la création au niveau national. C’est pourquoi nous en donnons régulièrement des nouvelles dans la lettre mensuelle, à laquelle vous pouvez vous inscrire ici :
Alors, pour les franciliens, rendez-vous dimanche 7 ! Pour les autres, le site Eglise verte annonce d’autres rendez-vous, des temps de formation en webinaire ou en retraite à la Toussaint.
Le 8 septembre nous serons dans les rues pour marcher pour le climat !
A Paris (13h30 devant la poste de l’hôtel de ville), à Lyon (place de l’hôtel de ville) et dans bien d’autres villes où les chrétiens se mobilisent aux côtés des associations séculières ou au sein de ces mêmes associations.
Pourquoi ?
Parce que c’est un temps de mobilisation mondial (plus de 1000 villes)
Parce que les experts nous disent qu’on n’a plus que 3 ans pour éviter un niveau d’émissions de gaz à effet de serre qui aura des conséquences irréversibles pour des centaines de millions de terriens
Parce que la pape nous y a encouragé vivement le 6 juillet dernier à Rome (certains d’entre nous l’ont entendu de leurs propres oreilles)
Parce que les échéances du Sommet de San Francisco (12-14 septembre) et de la COP24 (décembre en Pologne) sont décisives et se préparent aujourd’hui
Parce que, forts de notre foi, nous ne cédons pas à la désespérance
…Parce que Dieu nous a dotés de pieds et de cordes vocales !
Si vous ne pouvez pas vous joindre à l’une des nombreuses initiatives, nous vous invitons à cette courte prière :
« Dieu créateur, je ne peux pas sortir marcher pour le climat mais je te confie celles et ceux qui arpentent les rues dans des centaines de villes et villages du monde entier et en particulier les pèlerins partis d’Assise le 1er septembre vers la Pologne. Je te demande d’éclairer les dirigeants et responsables économiques mais aussi les autorités religieuses afin que l’avenir de l’humanité atteigne un juste rang dans leurs priorités. Je te demande d’illuminer chaque être humain afin que chacun se laisse toucher, se sente réellement partie d’une seule famille humaine et opère une véritable conversion écologique. Dès aujourd’hui je décide de {au choix }
Les 5 et 6 juillet 2018 le tout nouveau dicastère au développement humain intégral célébrait les 3 ans de l’encyclique Laudato Si’ et sonnait fortement un appel urgent à la mobilisation des chrétiens sur le climat en lien avec les échéances de cet automne (Global climate action summit en septembre et COP24 en décembre).
Évidemment, nous, Chrétiens unis pour la terre étions au rendez-vous !
Organisé par le Vatican, la dimension œcuménique n’a pas manqué avec l’intervention du métropolite Zizoulias de Pergamone et d’un intervenant protestant remarquable en la personne de Bill MacKibben, fondateur de 350.org dont on a découvert qu’il prêchait occasionnellement dans une chapelle aux Etats Unis.
Voici une première synthèse paru dans « Maison commune » la lettre de Chrétiens unis pour la Terre ! Découvrez-là ici : Maison_commune_Juillet2018.
Trois ans après Laudato Si’, le Vatican accélère la mobilisation
C’était le 5/6 juillet, au Vatican, juste à gauche de Saint Pierre, dans le bâtiment Paul VI, couvert de 5000m2 de panneaux photovoltaïques (l’équivalent d’un terrain de foot) où se trouve la plus grande salle des audiences. C’est là que se sont retrouvés plus de 400 acteurs de terrain, qui, chacun dans leur pays, animent des mobilisations sur l’écologie. L’initiative est venue du tout nouveau dicastère – ministère en « vaticanesque » – au développement humain intégral, dicastère qui comprend l’écologie intégrale, aidé d’organisations de terrain comme la CIDSE (réseau auquel appartient le CCFD) et Caritas (réseau auquel appartient le Secours catholique) mais aussi le plus récent GCCM (Mouvement catholique mondial pour le climat – auquel participe CUT depuis le commencement). Le mot le plus utilisé : « urgence »
Les témoins, prestigieux ou issus du terrain ont été unanimes sur un point : il y a urgence ! Pour illustrer divers aspects du message, de nombreux intervenants en commençant par le cardinal Turkson (à droite sur la photo), le préfet du dicastère, une sorte de monsieur écologie du Vatican demande de trouver de nouvelles voies d’inviter le monde à écouter. Pour ajouter encore du poids, le cardinal Parolin (au milieu), le secrétaire d’État (une sorte de premier ministre) insiste sur le fait que l’être humain est le « gardien de la création et non son maître » et que « l ’urgence est claire » ! Le secrétaire français du dicastère, Mgr Bruno-Marie Duffé (à gauche) insiste sur les dialogues nécessaires.
Ensuite les témoignages se succèdent, nombreux, tantôt ludiques (en ouverture danse d’enfants de l’éco-village chrétien Nomadelfia, en Toscane), tantôt émouvants (l’appel des jeunes et des peuples autochtones d’Amazonie, l’engueulade du shaman du Groeland, l’appel inoubliable des Pacific Climate Warriors de Polynésie…) tantôt scientifiques (climatologues) ou politiques (Président polonais de la COP24).
Le constat est sans appel, nous n’avons que quelques années pour infléchir un dérèglement du climat incontrôlable. Le titre de l’intervention du climatologue « dernier appel pour la planète » ou la présence de Bill McKibben, fondateur de 350.org ont montré que les croyants sont une sorte de « dernier espoir » et a insisté sur l’importance de l’action de désinvestissement des fossiles. C’est à la fois un honneur et une bien lourde responsabilité. Les français, arrivés en ordre dispersés, étaient nombreux, nous chercherons, comme c’est la raison d’être de CUT, de favoriser une action commune dès la rentrée, condition indispensable pour porter des fruits et pour oser monter d’un cran nos ambitions. Reposons-nous bien (sans trop émettre de CO2), on va bouger à la rentrée !
Lundi 11 juin à 19h , comme tous les 2eme lundi du mois, Prions ensemble avec toute la Création est notre rendez-vous pour louer, se recueillir, se convertir et agir pour la création, aux côtés de nos amis de saint Merry (76 rue Verrerie, Paris 4e, M° Chatelet).
Comme l’an dernier, le dernier débat de l’année est suivi par une débat. Cette fois une belle brochette d’intervenants pour explorer les diverses motivations et facettes sur lesquelles nous sommes appelés à un engagement, petit ou grand. Le titre est « Ecologie : un enjeu spirituel et politique ». Ce sera l’occasion d’écouter d’un seul coup Jean-Victor Elie, co-auteur de Plaidoyer pour un nouvel engagement chrétien, Hervé Kempf (fondateur de Reporterre.net, l’outil d’info indispensable sur l’écologie), comprendre les enjeux d’Europacity grâce à Olivier Le Marois (les inCopruptibles) et Geneviève Guenard, ex directrice financières du CCFD qui nous expliquera comment éviter de financer l’extraction de fossiles, le tout animé par Elena Lasida (chargée écologie et société à la Conférence épiscopale).
Pour les plus lointains, nous essaierons de filmer le débat.
Encore 6 jours pour écouter les 3 minutes de méditation quotidienne sur RCF
En direct à 6h26 et 13h10 ou accessibles sur internet :
vendredi 23 mars : se libérer de l’emprise de la publicité
lundi 26 mars : se lancer dans le compost en écoutant la Genèse
mardi 27 mars : observer un ver de terre en s’inspirant de Laudato Si’
mercredi 28 mars : voir mon prochain en protecteur de la Création
jeudi 29 mars : vivre le repas dans le lien avec la création à la suite de la Cène
vendredi 30 mars : à partir de l’attention au plus petit comment ‘sauver’ la proposition de l’autre
Et bien sûr, les anciennes méditations de tout le carême (écrite par plus de 10 rédacteurs dans toute le France) encore accessibles ici.
Retrouvons-nous ou faisons connaissance le lundi 11 avril à partir de 19h à St Merry (Paris M° Châtelet) pour Prier avec l’ensemble de la création, puis échanger sur les actions à venir (week-end CUT, engagement sur la publicité, débat à venir sur l’engagement, échanges pratiques…).
Notre conversion écologique passe aussi par la prière, ensemble nous nous soutenons et nous recevons des grâces pour nous engager.
D’autres prient aussi : Fil rouge de la prière toujours disponible sur demande.