Mardi 24 mai 2022 à la chapelle Notre-Dame-des-Anges
104 rue de Vaugirard – Paris 6ème (M° St Placide)
Nous en parlions dans la dernière lettre Maison commune : le méga-projet pétrolier EACOP en Ouganda et en Tanzanie menace de déplacer plus de 100 000 personnes et de mettre en danger la faune et la flore locales.
A l’heure où tout doit être fait pour tourner la page des énergies fossiles, TotalEnergies doit absolument renoncer à cette bombe climatique.
Le Vatican s’est exprimé clairement sur la nécessaire sortie des énergies fossiles et contre ce projet en particulier.
A la veille de l’AG de TotalEnergies et à l’occasion de la venue de chrétiens d’Ouganda et de Tanzanie, les franciliens tout particulièrement sont invités à venir prier et défendre les droits humains, la biodiversité et le climat.
Et si vous ne pouvez être présents à cette soirée, n’hésitez pas à transmettre cette invitation à vos amis et membres de votre famille résidant en Ile-de-France.
Merci également de la diffuser dans vos réseaux sociaux.
Assemblée plénière des évêques accompagnés d’un ou deux laïcs de chaque diocèse, à Lourdes, début avril 2022
Le 5 avril, alors que débutait l’assemblée plénière de printemps des évêques de France, CUT a envoyé 10 propositions d’engagements en écologie aux évêques de France. En effet, cette assemblée concluait une belle démarche de 3 ans consacrée à l’écologie intégrale et les évêques devaient adopter une proclamation de foi et des engagements. Il s’agissait alors de les inciter à formuler des textes suffisamment ambitieux et à la hauteur des enjeux de sauvegarde de la Maison commune.
Mais, nous le savons aujourd’hui, aucun accord n’a été trouvé à l’issue de la rencontre et le dossier à été confié au conseil « Famille et Société » de l’Eglise catholique et, sous sa conduite, au réseau des référents diocésains, pour qu’il soit retravaillé. Nos 10 propositions, quitte à être affinées et complétées elles aussi, ont donc vocation à continuer leur route afin d’encourager le service à charge de l’écologie à produire des documents nous engageant réellement dans la voie de la conversion dont nous avons besoin.
Voici nos 10 propositions :
1- La guerre fait rage aux portes de l’Europe. Les inventeurs du projet européen voulaient une Europe pour construire la paix. Or celle-ci s’est excessivement basée sur le commerce et un “bien-être” matériel et sur une consommation massive d’énergies fossiles. Aujourd’hui, la guerre s’appuie sur les fossiles et le dirigeant de la Russie a beau jeu de penser que la richesse fossile de son pays nous paralyse, c’est pourquoi il nous semble prophétique de :
→ refuser le gaz et le pétrole russe dans nos diocèses, paroisses et demander aux responsables politiques d’en faire autant. C’est l’occasion d’opter résolument pour la sobriété, l’efficacité et les renouvelables.
2- L’accord de Paris a défini que, pour garantir un avenir “vivable” aux habitants de notre “maison commune”, la température de la biosphère ne doit pas augmenter de plus de 1,5°C. Depuis, le pape François et l’épiscopat français (à l’occasion de la COP26 par exemple), ne cessent de rappeler cet objectif. Afin de faire correspondre les actes à la parole, il nous semble nécessaire de :
→ Réaliser un audit énergétique du patrimoine immobilier de chaque diocèse et son utilisation. Chauffer des locaux peu utilisés n’est-il pas un scandale ? Ainsi une réflexion sur l’avenir de ce patrimoine permettrait de « l’alléger « , de veiller à son utilisation optimale pour l’accueil, les initiatives (Amaps, séances de fresques du climat, hébergements de tiers lieux…), en plus des groupes présents actifs aujourd’hui. Pour favoriser cela, une « comptabilité écologique » serait également utile.
3- En mai dernier, l’Agence internationale pour l’Energie a publié un rapport énonçant que, pour respecter l’Accord de Paris, aucun nouveau projet d’exploitation d’énergies fossiles ne doit voir le jour désormais. Depuis plusieurs années, nombreux sont les diocèses et congrégations qui ont décidé que leur épargne ne financerait plus les énergies fossiles. Le Mouvement Laudato Si’ coordonne une annonce annuelle et peut être contacté pour plus d’informations.
→ la Conférence épiscopale et chaque diocèse pourrait annoncer son “désinvestissement” des énergies fossiles.
4- En novembre dernier à Glasgow (COP26), la France a participé à un accord de vingt pays s’engageant à stopper ces projets dès 2023. Or un projet français en Afrique de l’Est (Eacop/Tilenga) menace cet accord. Localement de nombreux chrétiens s’y opposent, d’autant que ce projet déplace 100 000 personnes en Ouganda et Tanzanie.
→ demander aux dirigeants de Total et au gouvernement français d’abandonner ce projet
5- La démarche entreprise à Lourdes a été novatrice et sûrement fructueuse. Elle a aussi montré que nos évêques étaient à l’écoute des signes des temps et disposés à réfléchir avec de nombreux laïcs dans un esprit de synodalité. Afin de la poursuivre cet élan :
→ constituer dans chaque diocèse un Observatoire Laudato Si’.
Cette instance serait destinée à nourrir l’évêque et ses plus proches collaborateurs (vicaire général, économe etc.) régulièrement des avancées, initiatives, questions de fonds liées à l’écologie intégrale dans le diocèse et au-delà. L’un des premières initiatives pourraient être une “fresque du climat” ou la rencontre de spécialistes de la biodiversité.
6- Les temps liturgiques ont une valeur inestimable. Le pape François, en 2015, tout comme le Conseil œcuménique des Eglises a proposé un Temps pour la Création du 1er septembre au 4 octobre. A l’exemple des diocèses italiens, ce temps pourrait être inscrit dans l’agenda de chaque diocèse et donner lieu, par exemple au dimanche de la St François (comme en Pologne), à une célébration, une rencontre d’envergure où pourraient être invités les divers services et mouvements présents dans le diocèse, afin de proposer par exemple diverses ressources et outils aux paroisses.
→ Proposer un Temps pour la Création diocésain annuel
7- Nous savons que nos émissions de gaz à effet de serre doivent être réduites, mais de combien ? Les experts considèrent que pour respecter l’accord de Paris, un niveau d’émission « juste » par habitant seraient de 2 tonnes d’équivalent CO2. Les émissions d’un Français sont en moyenne de 10 tonnes de CO2 par an.
→ Inviter chaque catholique à réaliser son bilan carbone individuel (ex: site Micmac) et à viser cet objectif de justice climatique de 2 tonnes. Afin d’entreprendre ce chemin, un premier objectif pourrait être de diviser par deux les émissions de chaque catholique, de chaque diocèse, de chaque paroisse d’ici 2030.
8- Les questions écologiques sont relativement récentes dans l’histoire de l’Eglise et les missions nombreuses. Aussi est-il important d’offrir aux fidèles, aux clercs, à tous les niveaux, une formation suffisante.
→ Proposer des formations (Animateur Laudato Si’, cursus « Croire et comprendre », formation d’ambassadeurs Eglise verte, atelier d’auto-description des Bernardins, Chaire Jean Bastaire, régence au Campus de la transition ou autres…) aux référents diocésains, mais aussi aux séminaristes
9- Parmi les actions de la vie quotidienne, l’alimentation est celle que nous répétons trois fois par jours (parfois plus). L’alimentation n’est pas seulement affaire de convivialité, mais aussi une occasion de fraternité avec les commensaux ainsi qu’avec celles et ceux qui ont « cultivé » le jardin de Dieu. Depuis près de dix ans nous promouvons un Carême pour la Terre, qui propose un cheminement de paix avec la Création, à travers une alimentation sans viande ni poisson. Cette initiative rencontre un succès croissant. Cela nous a aussi donné l’occasion de constater la détresse de nombreux éleveurs. Nous proposons :
→ promouvoir deux fois moins de viande et de poissons mais deux fois meilleurs, issue d’une agriculture biologique durable.
10- Enfin la prière est le fondement de notre vie chrétienne. Dieu peut tout. Or, à notre époque, ceux qui regardent en face le chemin tragique de l’humanité connaissent la désespérance, et nos élus n’ont pas la clairvoyance et le courage nécessaire pour changer de cap.
→ Proposer que chaque paroisse adopte une cinquième intention de prière universelle chaque dimanche pour la sauvegarde de la Création.
Dans l’esprit de l’encyclique Laudato Si’ et dans la continuité des conversions écologiques à l’œuvre dans notre monde, le mouvement Chrétiens Unis pour la Terre propose de redécouvrir la beauté du carême à travers un chemin de réconciliation avec toutes les créatures, notamment en choisissant une nourriture végétarienne (sans viande et sans poisson) durant ces 40 jours.
Lors des visioconférences organisées régulièrement durant le temps de carême, nous proposerons de courtes interventions autour de cette thématique “Paix avec la Création tout entière” à travers des éclairages spirituels, bibliques, théologiques, écologiques et pratiques sur notre relation à la Création.
Quoi ?
Chaque semaine de carême, à partir du 9 mars, nous vous proposons une courte pause d’une heure vous permettant de vous connecter avec d’autres personnes et de consacrer un temps à la réflexion, au partage et à la prière.
Ces rencontres se dérouleront en 4 temps :
Un temps sur une thématique proposée (par exemple : l’élevage intensif et le lien avec notre foi, de la Genèse à Isaïe : un rêve d’adelphité, les animaux dans la Bible, l’Agneau pascal…)
Un temps de partage en petits groupes sur la thématique et les questionnements autour de ce carême pour la Terre
Des ressources spirituelles et pratiques
Un temps de prière
Quand ?
Chaque mercredi de carême de 19h30 à 20h30 (sauf mercredi des cendres)
9 mars, 16 mars, 23 mars, 30 mars, 6 avril 2022
Comment ?
Vous recevrez 1 fois par semaine (à partir du 23 février) une courte newsletter avec le lien de connexion, la thématique de la semaine, un texte spirituel ou une prière et des conseils pour un carême végétarien.
Afin de mettre l’enjeu du climat et de la justice sociale au cœur des débats de la campagne et pour pousser les responsables politiques à agir, Chrétiens unis pour la terre et le Mouvement Laudato Si’ (et bien d’autres) appellent à marcher avec les personnes de toutes convictions religieuses et à constituer des cortèges des convictions (liste des cortèges prévus) dans les #MarcheLookUp citoyennes le 12 mars !
A cette occasion, avec le Mouvement Laudato Si’ & GreenFaith, soyons nombreux samedi dans la marche à montrer notre solidarité avec nos sœurs et nos frères d’Ouganda et de Tanzanie qui se mobilisent contre le méga-projet pétrolier de TotalEnergies dans leurs pays. S’ils sont mis en œuvre, le site d’extraction pétrolière (TILENGA) et l’oléoduc géant de 1.443 km (EACOP) vont dévaster des communautés, mettre en danger la biodiversité et réchauffer encore plus la planète.
Afin d’organiser la mobilisation et de nous réunir dans la marche du 12 mars contre ce méga-oléoduc et pour le développement des énergies renouvelables,MERCI DE VOUS INSCRIRE DANS CE FORMULAIRE.
Initialement ce texte se voulait uniquement une alerte et l’expression de quelques personnes, sollicitées par CUT.
Or cette conférence avait été écoutée et avait choqué beaucoup plus largement que nous l’imaginions, c’est pourquoi, suite à diverses demandes, nous publions ici le texte et l’ouvrons à signature. Notre volonté est d’être avant tout CONSTRUCTIFS, c’est pourquoi plusieurs courriers ont déjà été adressés au diocèse.
Phobie écologique à Notre-Dame de Paris ? – Nous sommes tous des cathares !
Cette année, à l’écoute (radiodiffusée) des conférences de Carême de Notre-Dame de Paris, quelle n’a pas été notre surprise, en pleine année Laudato Si’ proclamée par le pape François, d’entendre le prédicateur, le père Guillaume de Menthière enfourcher un ton pourfendeur à l’encontre de…« l’écologisme ». « La propagande du discours écologique », véhiculée « par des adolescentes nordiques », fut durement dénoncée, ainsi que la « propagande verte » qui, telle « une peste », « dégénère …en une idéologie terrifiante, profondément antihumaniste », jusqu’à être comparée « à l’exécrable hérésie des cathares » et qui ne serait autre que le « fer de lance » de la « culture de la mort », etc. Comment peut-on entendre aujourd’hui, de la part d’éminents représentants de l’Eglise catholique une parole aussi caricaturale et réductrice sur un sujet aussi grave que l’écologie ? Non seulement le père de Menthière parodie la question écologique, mais, ce qui est plus dommageable encore, sa posture péremptoire affiche une hostilité contraire à l’esprit de dialogue qui revient pourtant 74 fois dans Laudato Si’.
Entendre cette prédication et ce que le magistère de la même Église enseigne par la voix du pape François et de ses prédécesseurs plonge l’esprit dans une forme de douloureuse dissonance cognitive qui désoriente.
Depuis Paul VI qui alertait en 1970 sur les conséquences des « retombées de la civilisation industrielle » pouvant « conduire à une véritable catastrophe écologique », Jean-Paul II, inventeur du terme « conversion écologique », qui déclara François d’Assise patron des écologistes (1979) et Benoît XVI qui dénonça « les modèles de croissance…incapables de garantir le respect de l’environnement » (2007), jamais la problématique écologique au sein de l’Eglise catholique n’a alimenté ce type de communication.
La publication de l’encyclique Laudato Si’ (2015) a conforté et amplifié cet enseignement magistériel. S’adressant à tous, le texte du pape François a impulsé un nouvel élan dans la prise de conscience de la crise socio-écologique planétaire au sein de la chrétienté et bien au-delà, parce que « le défi environnemental que nous vivons, et ses racines humaines, nous concernent et nous touchent tous » (LS 13).
Aujourd’hui la population est de plus en plus consciente de ce défi. Les jeunes, nombreux, manifestent leur inquiétude sur le devenir de la planète. Les marches pour le climat reprennent avec des cortèges de croyants. Le pape François a remercié et encouragé Greta Thunberg, a rencontré Naomi Klein, Nicolas Hulot, Pablo Servigne et Cyril Dion. En France, la Conférence des évêques de France, sous l’impulsion de Mgr De Moulins Beaufort, a initié, depuis novembre 2019, un processus de transition écologique et des centaines de communautés paroissiales entrent dans une démarche œcuménique « Église verte ». La majorité des diocèses se dotent de référents à l’écologie. Et à Paris, alors que l’archevêque Mgr Aupetit a sollicité et écouté, en janvier, 12 propositions pour une dynamique Laudato Si’ sur son diocèse et ouvre un Chaire Laudato Si’ aux Bernardins, comment peut-il en même temps accueillir une telle prédication ? Le mouvement écologique est souvent la cible d’attaques virulentes. Les représentants d’Église doivent-ils y prendre part ? Après “les Amish”, doit-on subir le sobriquet de “cathares” ? L’heure n’est plus à l’invective. Le temps presse. Par-delà les maladresses de communication et autres singularités critiquables de ceux qui se réclament de « l’écologie » – il en va de tout mouvement -, l’urgence d’une conversion de vie dans l’esprit d’une “écologie intégrale” n’est plus à démontrer. Celle-ci n’est autre que la prise en compte globale de tous les aspects du Vivant et du vivre-ensemble sociétal afin de réorienter la civilisation humaine vers « le souci de notre Maison commune ». Il s’agit bien de « sauvegarder » l’habitabilité humaine de « sœur notre mère la Terre » (François d’Assise) et à cette fin, de s’engager « dans une courageuse révolution culturelle » (LS 114). C’est ainsi que l’écologie peut être un révélateur des valeurs évangéliques. De fait, la conversion à laquelle l’humanité du XXIe siècle est inéluctablement appelée sera écologique ou ne sera pas. Puisse tous les chrétiens, à commencer par ceux qui sont en responsabilités hiérarchiques et pastorales, donner l’exemple de l’écoute et du dialogue en étant réceptifs aux paroles du pape François pour les 50 ans du Jour de la Terre : « J’apprécie sincèrement ces initiatives, et il sera encore nécessaire que nos enfants descendent dans la rue pour nous enseigner ce qui est évident, c’est-à-dire qu’il n’y a pas d’avenir pour nous si nous détruisons l’environnement qui nous soutient. »
SIGNATAIRES:
François Euvé, prêtre jésuite, rédacteur de la revue Études
Monique Beaujard, doctorante en théologie
Guy Aurenche, avocat honoraire, ancien près. de l’ACAT et du CCFD-Terre Solidaire
Anne Soupa, présidente des baptisé-e-s du Grand Paris
Bernard Perret, ingénieur et socio-économiste, auteur
Laura Morosini, présidente de Chrétiens Unis pour la Terre
Benoît Ostertag, président de La Vie Nouvelle, Personnalistes et Citoyens
Patrice Obert, président des Poissons roses
Jacques Musset, écrivain, auteur de livres sur l’aventure spirituelle et chrétienne
Guy Rougerie, prêtre du Prado
Pierre Larrouturou, député européen
Priscille de Poncins, secrétaire du bureau de Chrétiens Unis pour la Terre
Jean-Pierre Raffin, Co-fondateur (1970) avec F. Ramade, de l’enseignement de l’Ecologie de l’Université Paris 7.
Jean-Luc Souveton, prêtre, co-initiateur des Assises chrétiennes de l’écologie
Jean-Claude Noyé, journaliste, auteur et co-initiateur des Assises chrétiennes de l’écologie
Jacques Debouverie, diacre à St Merry, coordinateur des Ateliers de la Verrerie
Michel Maxime Egger, écothéologien, Aubonne (Suisse)
Christine Kristof, éco-journaliste, co-fondatrice d’Anima Terra et de Chrétiens Unis pour la Terre
Michel Vatain, professeur retraité, Montjay, Hautes Alpes
Yves Le Thérisien, Brest, formateur
Pierre Pech, prof. d’université, prof. émérite, université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
François et Martine Schwaab, Barjac, universitaire, engagés dans l’écologie
Jean-Louis Loirat, Evry-Courcouronnes (Essonne), ancien cadre du ministère de la santé, président d’association humanitaire
Hélène Loirat, Evry-Courcouronnes, trésorière CCBF, déléguée diocésaine à la pastorale des familles
Marie-Laure Barlier, membre du mouvement Jonas Vosges
Céline Chaix, membre de Chrétiens dans le Monde Rural 05, Action Catholique des Enfants et CCFD-Terre solidaire
Si vous souhaitez également soutenir ce texte, vous pouvez signer ici. Nous nous permettrons de vous solliciter en cas de nouvelle atteinte et nous serons heureux de partager les avancées de l’écologie dans l’Eglise.
le témoignage de Clémence Pourroy, Conseillère municipale déléguée au patrimoine, archéologie et tourisme à Poitiers
des propositions d’engagements pour chacun, un pas en plus pour avancer sur notre propre conversion écologique en vue d’être « offert » le 22 avril, lors du jour de la terre
Inscription indispensable en suivant ce lien Helloasso. Vous recevrez le lien zoom la veille.
« L’organisation de ces soirées comporte quelques frais. Nos organisations ne reçoivent aucune subvention.
17 février – début du carême : l’heure est venue de passer le pas vivre 40 jours de carême en changeant nos habitudes, en vivant un temps de conversion pour la terre et pour nous-mêmes et en se rapprochant de Dieu.
Cette année encore, nous vous proposons de vivre un CARÊME POUR LA TERRE, c’est à dire, un carême sans viande et sans poisson. à la manière de nos frères orthodoxes.
Robin Sautter, pasteur à Romans-sur-Isère, témoigne en deux minutes de ce temps auquel il participe en famille depuis 2013.
Des textes de théologien.nes, pasteur.e.s, prêtres, moines, évêques qui expliquent pourquoi et comment vivre un carême pour la terre
Des prières
Des arguments pourquoi la surconsommations de viande et de poisson est nuisible pour la terre
Des informations sur les difficultés des éleveurs
Des recettes végétariennes et locales à faire à la maison (pas question qu’éviter la viande nous conduise vers la nourriture industrielle ! )
Témoignage de Robin Sautter, pasteur de l’Eglise protestante unie
Si vous décidez de vous engager dans le carême pour la terre, indiquez ci-dessous votre « point de départ ». Ainsi nous vous proposerons, dans 40 jours, d’évaluer la réduction d’émissions de CO2 puis d’offrir cette réduction lors d’un évenement le 22 avril prochain, lors du Jour de la terre, fêté depuis 51 ans dans le monde entier.
Les ANIMAUX chez les chrétiens, de la Bible à Laudato Si’
par le Père Robert Culat, auteur de « Méditations bibliques sur les animaux » L’Harmattan.
le lundi 7 décembrepar zoom entre 20 h et 21h45
La conférence sera suivie par :
un temps de questions
le témoignage de Nathanaël MION, du café-ateliers Dorothy sur son parcours vers le végétarisme.
des propositions d’engagements pour chacun, un pas en plus pour avancer sur notre propre conversion écologique
Inscription ici :
L’année Laudato Si’ a été proclamée par la pape François le 24 mai 2020, cinq ans après la parution de l’encyclique du pape François. A cette occasion, les Chrétiens Unis pour la Terre et les Baptisé-e-s du Grand Paris (section Ile-de-France de la CCBF) vous invitent à un parcours en 8 conférences afin de mieux comprendre les rapports entre l’écologie et le christianisme à travers une relecture de la Bible, des Pères de l’église, des grandes figures du Moyen-Age et du XXème siècle.
Après que succès de la première conférence avec Michel Danais et la seconde autour de François Euvé, les autres auront lieu via Zoom tant que la pandémie rend cette précaution nécessaire. Dès que possible elles se dérouleront à la chapelle ND Des Anges (qui jouxte le Forum 1O4, rue de Vaugirard, Paris 6e) et la dernière, festive, le 8 mai au café-atelier association le Dorothy (85bis rue de Ménilmontant, Paris 2Oe).
La conversion écologique ne peut se résumer en 2 heures, c’est pourquoi nous avons choisi de vous offrir une progression logique. Ce parcours est conçu comme un tout cohérent, aussi la participation à l’ensemble des 8 soirées est recommandée.
La participation a chaque séance pourra être suivie en présentiel ou sur internet selon vos possibilités. Sur internet un « chat » (espace de conversation) permettra une interaction avec les intervenants.
PROCHAIN RDV / Séance N°4 – 11 janvier : François d’Assise et Hildegarde de Bingen : qu’apportent ces grandes figures à l’écologie par le Père Dominique Lang, auteur de Générations Laudato Si, Ed. Bayard et animateur du Blog Eglisesetecologie.
Déconfinement, Semaine Laudato Si’
dans toute la France… avec le monde entier,
le dimanche 24 mai à 20H,
« Sonnons les cloches pour redémarrer autrement »
A l’occasion du 5ème anniversaire de la publication de l’encyclique Laudato Si’ le pape François appelle à une mobilisation mondiale
La pandémie actuelle nous a rappelé notre vulnérabilité, elle a montré dans quelle impasse nous conduit une mondialisation excessive. Elle a aussi révélé notrecapacité à prendre des mesures drastiques quand la situation l’exige. Elle a élargi le champ des possibles.
Or, si, bientôt, nous saurons surmonter cette crise, la détérioration de l’état de notre maison commune, la Terre, est une tendance de fond qui va perdurer et nous emmène vers un dérèglement climatique hors de contrôle, vers une 6ème extinction massive des espèces ! Les pollutions et les dégradations des écosystèmes restent dramatiques, et nous appellent à changer radicalement notre manière de vivre, individuellement et collectivement, et à revoir notre modèle économique. Conjointement à ces enjeux environnementaux, les injustices sociales, elles aussi, s’accentuent. Or, ce sont toujours les populations les plus démunies qui pâtissent le plus des événements climatiques et des crises économiques.
C’est pourquoi, il nous faut nous saisir de l’opportunité qui se présente à nous aujourd’hui d’impulser un changement en profondeur, et de promouvoir la conversion écologique proposée par l’encyclique Laudato Si’.
C’est ce que nous voulons clamer haut et fort par l’opération « Sonner les cloches pour redémarrer autrement » qui invite tout à la fois :
– à marquer un temps d’arrêt pour réfléchir, prendre du recul et méditer,
– à nous rassembler largement pour construire le « monde d’après »,
– à entendre un signal d’alarme appelant à nous mobiliser car la situation est grave,
– et… à lever les yeux, à redonner du sens à notre vie et, si on est croyant, à nous tourner vers Dieu.
Concrètement, nous proposons de :
demander au responsable (prêtre ou autre) de les faire sonner le dimanche 24 mai à 20H pendant 10 min,
nous unir à cette sonnerie, selon nos possibilités,
– soit en sonnant à notre fenêtre, à 20h, clochettes ou sons de smartphones amplifiés (St Théodule accessible ICI),
– soit en nous réunissant par petits groupes de moins de 10 personnes devant les entrées des églises,
prendre un temps de réflexion (exercice “Où atterrir après la pandémie”, proposé par l’Atelier d’auto-description du collège des Bernardins et Eglise verte), de méditation ou de prière (proposition de CUT : ICI),
et, si possible, de nous envoyer une photo ou un message pour témoigner de votre participation.
Les supports de cette opération sont disponibles ici :
Dans la continuité de diverses propositions originales nées dans le cadre du Carême pour la Terre porté par l’association Chrétiens Unis pour la Terre depuis 2013, nous vous proposons une compilation de « méditations de carême » diffusées en 2018 par la radio RCF et réécrites pour les besoins de cette diffusion.
Cette compilation permet à chacun-e de puiser des ressources et de l’inspiration autour de la question écologique, de la sobriété, de la communion avec la Création, de la sauvegarde de notre maison commune.
Chaque méditation fait découvrir une courte citation de la Bible ou de la tradition chrétienne en l’éclairant d’une approche souvent pertinente et parfois impertinente, tout en invitant chacun-e à l’incarner concrètement dans sa vie par des gestes simples. Vous recevrez durant chaque semaine de carême une “enveloppe” de textes traitant de sujets différents.
Si vous ne souhaitez la recevoir, faites nous le savoir par mail !
Chaque semaine, les fascicules seront sur le site Carême pour la Terre et ci-dessous :