Chrétiens unis pour la terre

Quand la foi et l'écologie se rejoignent

Catégorie: rendez-vous

RDV à côté du cours d’eau près de chez vous, ou au bassin du Luxembourg pour les parisiens jeudi 22 avril Jour de la terre « Et voguent nos engagements »

Le Jour de la terre a été instauré il y a 51 ans le 22 avril pour attirer l’attention mondiale sur les atteintes aux animaux, végétaux, à la vie sur terre.

En 2020, à l’occasion des 50 ans du Jour de la terre, le pape François a rappelé « qu’il n’y a pas d’avenir pour nous si nous détruisons l’environnement qui nous fait vivre ». Il a dit aussi :

« Nous l’avons polluée, nous l’avons pillée, en mettant en danger notre propre vie. C’est pourquoi divers mouvements internationaux et locaux se sont formés pour éveiller les consciences. J’apprécie sincèrement ces initiatives, et il sera encore nécessaire que nos enfants descendent dans la rue pour nous enseigner ce qui est évident, c’est-à-dire qu’il n’y a pas d’avenir pour nous si nous détruisons l’environnement qui nous soutient. »* Ce 50eme anniversaire n’a pas pu être célébré dignement à cause de la pandémie et des confinements.

Pourquoi célébrer le jour de la terre en 2021 ?

Cette année nous** proposons une action à la fois simple et généreuse, à réaliser en petits groupes (6 maximum) autour de cours d’eau armés*** de nos engagements et à partager largement sur les réseaux sociaux : page FB Jour de la terre. Instagram…

Un bateau pour faire voyager nos engagements

Depuis un an, dans le cadre de l’année Laudato Si proclamée par le pape François en 2020/2021, Chrétiens unis pour la terre étudient les fondements des liens entre foi et écologie (Bible et écologie, doctrine sociale de l’Eglise et écologie, François d’Assise et Hildegarde de Bingen, Ellul et Illich…). Lors de ces rencontres plusieurs 8 engagements forts ont été proposés à plusieurs centaines de participants qui ont eu plusieurs mois pour discerner et décider.

Les 8 engagements proposés ont été choisis pour leur impact réel en termes de gaz à effet de serre et d’interpellation de son entourage, il ne s’agit en aucune façon de « petits gestes ». C’est pourquoi plusieurs mois ont été nécessaire pour s’y engager :

1-Je change de Banque

2- Je composte

3- Je passe au vélo

4- J’arrête l’avion

5- Je réduit/arrête la viande

6- Rien de neuf en 2021

7- Je me mobilise (actions locales, marches climat, interpellation d’élus)

8-Je m’engage dans une association(Chrétiens unis pour la terre ou démarche Eglise verte)

Le 22 avril nous invitons chacun à inscrire l’engagement pris à l’inscrire sur une voile et à l’envoyer à nos amis les jeunes qui vivent l’injustice climatique, aux Philippines, en Afrique mais aussi en France !

* REF http://www.vatican.va/content/francesco/fr/audiences/2020/documents/papa-francesco_20200422_udienza-generale.html

**Chrétiens unis pour la terre, Unis pour le climat, Faith for Future en relais avec ATD-quart monde, sont à l’origine de cet appel mais accueillerons toute personne ou groupe « de bonne volonté ».

*** l’armement d’un bateau n’a rien de « guerrier » c’est son équipement marin.

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Sonnons les cloches pour redémarrer autrement

 

 

Déconfinement, Semaine Laudato Si’
dans toute la France… avec le monde entier,
le dimanche 24 mai à 20H,
« Sonnons les cloches pour redémarrer autrement »

A l’occasion du 5ème anniversaire de la publication de l’encyclique Laudato Si’ le pape François appelle à une mobilisation mondiale

La pandémie actuelle nous a rappelé notre vulnérabilité, elle a montré dans quelle impasse nous conduit une mondialisation excessive. Elle a aussi révélé notre capacité à prendre des mesures drastiques quand la situation l’exige. Elle a élargi le champ des possibles.

Or, si, bientôt, nous saurons surmonter cette crise, la détérioration de l’état de notre maison commune, la Terre, est une tendance de fond qui va perdurer et nous emmène vers un dérèglement climatique hors de contrôle, vers une 6ème extinction massive des espèces ! Les pollutions et les dégradations des écosystèmes restent dramatiques, et nous appellent à changer radicalement notre manière de vivre, individuellement et collectivement, et à revoir notre modèle économique. Conjointement à ces enjeux environnementaux, les injustices sociales, elles aussi, s’accentuent. Or, ce sont toujours les populations les plus démunies qui pâtissent le plus des événements climatiques et des crises économiques.

C’est pourquoi, il nous faut nous saisir de l’opportunité qui se présente à nous aujourd’hui d’impulser un changement en profondeur, et de promouvoir la conversion écologique proposée par l’encyclique Laudato Si’.

C’est ce que nous voulons clamer haut et fort par l’opération « Sonner les cloches pour redémarrer autrement » qui invite tout à la fois :
– à marquer un temps d’arrêt pour réfléchir, prendre du recul et méditer,
– à nous rassembler largement pour construire le « monde d’après »,
– à entendre un signal d’alarme appelant à nous mobiliser car la situation est grave,
–  et… à lever les yeux, à redonner du sens à notre vie et, si on est croyant, à nous tourner vers Dieu.

Concrètement, nous proposons de :

  1. demander au responsable (prêtre ou autre) de les faire sonner le dimanche 24 mai à 20H pendant 10 min,
  2. nous unir à cette sonnerie, selon nos possibilités,
    – soit en sonnant à notre fenêtre, à 20h, clochettes ou sons de smartphones amplifiés (St Théodule accessible ICI),
    – soit en nous réunissant par petits groupes de moins de 10 personnes devant les entrées des églises,
  3. prendre un temps de réflexion (exercice “Où atterrir après la pandémie”, proposé par l’Atelier d’auto-description du collège des Bernardins et Eglise verte), de méditation ou de prière (proposition de CUT : ICI),
  4. et, si possible, de nous envoyer une photo ou un message pour témoigner de votre participation.

Les supports de cette opération sont disponibles ici :

Pour plus d’infos, écrire à Chrétiens Unis pour la Terre

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Conformément à la mission que Chrétiens unis pour la terre s’est fixé lors de sa création en 2012 voici un appel où, main dans la main, catholiques, protestants, juifs et musulmans, nous nous engageons à soutenir la mobilisation des jeunes pour le climat que mènent les lycéens depuis plusieurs mois.

 

Rassemblement vendredi 24 à 13h Opera et dans des centaines de villes voir ici

Le 24 mai 2015, le pape François signait l’encyclique Laudato Si’, appelant à un dialogue et une action commune des religions et des mouvements écologistes pour la sauvegarde de la nature et la défense des pauvres. Le 24 mai 2019, la jeunesse du monde se mobilise pour le climat. Le 17 avril dernier, Greta Thunberg et le pape François se rencontraient.
Dans cet esprit ont fleuri des collaborations interreligieuses et interconvictionnelles pour le climat depuis plus d’une décennie, avec un engagement fort du Conseil œcuménique des Églises. En France, la Conférence des responsables de Culte en France (CRCF) remettait une Déclaration sur la crise climatique à l’Élysée six mois avant la COP21.
Nous, issus de différentes traditions religieuses, juives, chrétiennes et musulmanes, voulons dire comme dans de nombreux pays, que nous nous réjouissons face à cette mobilisation mondiale de la jeunesse et nous interpellons à nouveau les dirigeants de nos pays, pour qu’ils écoutent enfin « tant la clameur de la terre que la clameur des pauvres ». Il est urgent que l’ensemble de nos dirigeants et représentants, y compris ceux qui présideront aux destinées de l’Union européenne à l’issue du prochain scrutin, prennent les décisions nécessaires pour éviter la catastrophe climatique. Comme nous l’ont rappelé le GIEC et l’IPBES, il est urgent de passer aux actes !

En effet, nous sommes en train de détruire la diversité de la vie sur la terre par la surconsommation et la combustion croissante d’énergies fossiles. Le moment est proche où il ne sera plus possible d’arrêter l’extinction massive de bien des formes de vie – y compris la nôtre. Cette crise climatique met en danger le futur de nos enfants et petits-enfants. Défi de justice intergénérationnelle, elle est de manière plus large un défi de justice climatique : elle touche en premier lieu les plus pauvres, au Nord comme au Sud, accentue les violences sociales et contraint à l’exil de plus en plus de personnes.
Nous réaffirmons notre propre engagement, personnel et des structures dans lesquels nous sommes engagés, pour participer à cette transition nécessaire et urgente, que ce soit dans la gestion écologique de nos structures, les décisions sur notre patrimoine – bâti ou épargne  – et dans la vie liturgique et de prière.
Nous disons à chacune et à chacun : n’ayez pas peur. Oui, protéger notre maison commune nous oblige à des changements profonds des structures de nos sociétés, de nos modes de vie, des façons de regarder les différentes formes de vie végétales et animales. Ils obligent à ne plus mettre l’argent et les biens matériels au centre mais au service des investissements nécessaires. Ces changements sont bons et dessinent un futur désirable, où l’être passera avant le faire ou l’avoir, les inégalités sociales devront être réduites et les pauvres considérés, la beauté de la terre rendue à nos sens. Le temps est venu d’agir sans délai aucun : avec amour, créativité, générosité, foi et espérance !

Olivier Abel, philosophe ; Guy Aurenche, ancien président de l’ACAT et du CCFD-Terre solidaire ;  Ghaleb Bencheikh, président  de la Conférence Mondiale des Religions pour la Paix, Rachid Benzine, islamologue ; Olivier Brès, président du Comité national de la Mission populaire évangélique de France ; Sylvie Bukhari-de Pontual,  présidente du Ccfd-Terre Solidaire ; Grégoire Catta, prêtre jésuite, directeur du Service National Famille et Société de la Conférence des Evêques de France ; Suzanne Chevrel, présidente des Éclaireuses et Éclaireurs Unionistes de France ; François Clavairoly, président de la Fédération protestante de France ; Frédéric de Coninck, théologien, église protestante mennonite ; Michel Maxime Egger, éco-théologien orthodoxe ; François Euvé, prêtre jésuite et directeur de la revue Études ; Arnaud Favart, vicaire général de la Mission de France ; Véronique Fayet, présidente du Secours Catholique-Caritas France ; Mgr Bruno Feillet, président du Conseil Famille et Société de la Conférence des Evêques de France ; Jean Fontanieu, secrétaire général de la Fédération de l’entraide protestante ; Laurent Gagnebin, théologien et ancien président du Mouvement du Christianisme social ; Eric Geoffroy, islamologue, musulman, président de Conscience Soufie ; Gaël Giraud, prêtre jésuite et économiste ; Gabriel Hagaï, rabbin ; Philippe Kabongo Mbaya, président du Mouvement du christianisme social ; Christine Kristof-Lardet, présidente d Anima Terra/Spiritualités pour la terre ; Elena Lasida, chargée Ecologie et Société à la Conférence des Evêques de France ;  Stéphane Lavignotte, pasteur et éthicien, ancien président du Mouvement du Christianisme social ; Jean Merckaert, directeur du plaidoyer du Secours Catholique ; Anne-Sophie Monsinay et Eva Janadin, co-fondatrices des Voix d’un islam éclairé ; Laura Morosini, conseillère en conversion écologique, présidente de Chrétiens unis pour la terre ; Marion Muller-Colard, théologienne et romancière ; Alain Paillard, secrétaire national de Justice et Paix France ; Cécile Renouard, religieuse de l’Assomption et chercheuse en philosophe politique ; Fabien Revol, titulaire de la Chaire jean bastaire de l’Université catholique de Lyon ;  Isabelle Richard, présidente de la Fédération de l’entraide protestante ; Frédéric Rognon, pasteur et professeur de philosophie ; Jean-Luc Souveton, prêtre, co-initiateur des Assises chrétiennes de l’écologie.Emmanuelle Seyboldt, présidente du Conseil national de l’Église protestante unie de France ; Marc Stenger, évêque de Troyes et président de Pax Christi France ; Philippe Verseils, secrétaire général de la Mission populaire évangélique de France 

Appel interreligieux pour soutenir la mobilisation des jeunes pour le climat

Marcia_Roma_san_pietro
Conformément à la mission que Chrétiens unis pour la terre s’est fixé lors de sa création en 2012 voici un appel où, main dans la main, catholiques, protestants, juifs et musulmans, nous nous engageons à soutenir la mobilisation des jeunes pour le climat que mènent les lycéens depuis plusieurs mois.

 

Rassemblement vendredi 24 à 13h Opera (14h50 devant Zara) pour les parisiens et dans des centaines de villes voir ici

Le 24 mai 2015, le pape François signait l’encyclique Laudato Si’, appelant à un dialogue et une action commune des religions et des mouvements écologistes pour la sauvegarde de la nature et la défense des pauvres. Le 24 mai 2019, la jeunesse du monde se mobilise pour le climat. Le 17 avril dernier, Greta Thunberg et le pape François se rencontraient.
Dans cet esprit ont fleuri des collaborations interreligieuses et interconvictionnelles pour le climat depuis plus d’une décennie, avec un engagement fort du Conseil œcuménique des Églises. En France, la Conférence des responsables de Culte en France (CRCF) remettait une Déclaration sur la crise climatique à l’Élysée six mois avant la COP21.
Nous, issus de différentes traditions religieuses, juives, chrétiennes et musulmanes, voulons dire comme dans de nombreux pays, que nous nous réjouissons face à cette mobilisation mondiale de la jeunesse et nous interpellons à nouveau les dirigeants de nos pays, pour qu’ils écoutent enfin « tant la clameur de la terre que la clameur des pauvres ». Il est urgent que l’ensemble de nos dirigeants et représentants, y compris ceux qui présideront aux destinées de l’Union européenne à l’issue du prochain scrutin, prennent les décisions nécessaires pour éviter la catastrophe climatique. Comme nous l’ont rappelé le GIEC et l’IPBES, il est urgent de passer aux actes !

En effet, nous sommes en train de détruire la diversité de la vie sur la terre par la surconsommation et la combustion croissante d’énergies fossiles. Le moment est proche où il ne sera plus possible d’arrêter l’extinction massive de bien des formes de vie – y compris la nôtre. Cette crise climatique met en danger le futur de nos enfants et petits-enfants. Défi de justice intergénérationnelle, elle est de manière plus large un défi de justice climatique : elle touche en premier lieu les plus pauvres, au Nord comme au Sud, accentue les violences sociales et contraint à l’exil de plus en plus de personnes.
Nous réaffirmons notre propre engagement, personnel et des structures dans lesquels nous sommes engagés, pour participer à cette transition nécessaire et urgente, que ce soit dans la gestion écologique de nos structures, les décisions sur notre patrimoine – bâti ou épargne  – et dans la vie liturgique et de prière.
Nous disons à chacune et à chacun : n’ayez pas peur. Oui, protéger notre maison commune nous oblige à des changements profonds des structures de nos sociétés, de nos modes de vie, des façons de regarder les différentes formes de vie végétales et animales. Ils obligent à ne plus mettre l’argent et les biens matériels au centre mais au service des investissements nécessaires. Ces changements sont bons et dessinent un futur désirable, où l’être passera avant le faire ou l’avoir, les inégalités sociales devront être réduites et les pauvres considérés, la beauté de la terre rendue à nos sens. Le temps est venu d’agir sans délai aucun : avec amour, créativité, générosité, foi et espérance !

Olivier Abel, philosophe ; Guy Aurenche, ancien président de l’ACAT et du CCFD-Terre solidaire ;  Ghaleb Bencheikh, président  de la Conférence Mondiale des Religions pour la Paix, Rachid Benzine, islamologue ; Olivier Brès, président du Comité national de la Mission populaire évangélique de France ; Sylvie Bukhari-de Pontual,  présidente du Ccfd-Terre Solidaire ; Grégoire Catta, prêtre jésuite, directeur du Service National Famille et Société de la Conférence des Evêques de France ; Suzanne Chevrel, présidente des Éclaireuses et Éclaireurs Unionistes de France ; François Clavairoly, président de la Fédération protestante de France ; Frédéric de Coninck, théologien, église protestante mennonite ; Michel Maxime Egger, éco-théologien orthodoxe ; François Euvé, prêtre jésuite et directeur de la revue Études ; Arnaud Favart, vicaire général de la Mission de France ; Véronique Fayet, présidente du Secours Catholique-Caritas France ; Mgr Bruno Feillet, président du Conseil Famille et Société de la Conférence des Evêques de France ; Jean Fontanieu, secrétaire général de la Fédération de l’entraide protestante ; Bernard Frech, président de la communauté israélite beauvaisienne ; Laurent Gagnebin, théologien et ancien président du Mouvement du Christianisme social ; Eric Geoffroy, islamologue, musulman, président de Conscience Soufie ; Gaël Giraud, prêtre jésuite et économiste ; Gabriel Hagaï, rabbin ; Anouar Kbibech, ancien président du Conseil français du culte musulman ; Philippe Kabongo Mbaya, président du Mouvement du christianisme social ; Christine Kristof-Lardet, présidente d Anima Terra/Spiritualités pour la terre ; Elena Lasida, chargée Ecologie et Société à la Conférence des Evêques de France ;  Stéphane Lavignotte, pasteur et éthicien, ancien président du Mouvement du Christianisme social ; Jean Merckaert, directeur du plaidoyer du Secours Catholique ; Anne-Sophie Monsinay et Eva Janadin, co-fondatrices des Voix d’un islam éclairé ; Laura Morosini, conseillère en conversion écologique, présidente de Chrétiens unis pour la terre ; Marion Muller-Colard, théologienne et romancière ; Alain Paillard, secrétaire national de Justice et Paix France ; Cécile Renouard, religieuse de l’Assomption et chercheuse en philosophe politique ; Fabien Revol, titulaire de la Chaire jean bastaire de l’Université catholique de Lyon ;  Isabelle Richard, présidente de la Fédération de l’entraide protestante ; Frédéric Rognon, pasteur et professeur de philosophie ; Jean-Luc Souveton, prêtre, co-initiateur des Assises chrétiennes de l’écologie.Emmanuelle Seyboldt, présidente du Conseil national de l’Église protestante unie de France ; Marc Stenger, évêque de Troyes et président de Pax Christi France ; Philippe Verseils, secrétaire général de la Mission populaire évangélique de France

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